Depuis 2009, la loi plafonne les délais de paiement. Pour inciter les entreprises à s'y conformer, l'État n'hésite pas à publier la liste de celles qui se sont vues infliger une amende. Dans le Top 10, on trouve des noms bien connus, et parfois mêmes des entreprises publiques. 

Amazon, La Poste, La Française des Jeux, la RATP, Société générale ou encore BNP Paribas, toutes ces entreprises ont subi un "shame and blame". C’est-à-dire que l’État a publiquement dévoilé le nom des entreprises s’étant vues infliger une amende pour non-respect des délais de paiement envers leurs fournisseurs. 
Depuis 2009, la loi a plafonné ces délais à 60 jours à compter de la facture, ou 45 jours en fin de mois. Mais souvent, les grands groupes ne tiennent pas ce timing. Leur nom ainsi que le montant de leurs amendes ont été publiés sur le site de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), comme le révèle 20 Minutes.

Depuis février dernier, 32 entreprises ont été épinglées et l’amende record atteint 375 000 euros. Cette mauvaise pratique met en difficulté les fournisseurs et notamment les TPE et PME, impactant leur trésorerie et dans le pire des cas entraînant leur faillite. En France, on estime qu’un quart des faillites sont ainsi dues à des retards de paiement. 
Concepcion Alvarez, @conce1

Découvrir gratuitement l'univers Novethic
  • 2 newsletters hebdomadaires
  • Alertes quotidiennes
  • Etudes