Maria Montessori : "L'enfant n'est pas un vase que l'on remplit mais une source que l'on laisse jaillir"
Par Fondation Pernod RicardComment une pédagogie créée en 1907 dans un quartier pauvre de Rome par la médecin Maria Montessori est-elle devenue la marotte éducative des bobos ? Comment questionner les relations entre art et pédagogie ?
Bénéficiant d’un fort regain d’intérêt dans un contexte de réinterrogation de notre système éducatif, comme en témoignent le succès du livre de Céline Alvarez, Les lois naturelles de l’enfant ou encore la volonté, récemment exprimée par le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, "d’encourager l’esprit Montessori", la pédagogue italienne est plus largement l’occasion d’aborder la question des relations entre art et pédagogie. Question fondamentale pour une école d’art, mais qui gagnerait sans doute à irriguer davantage notre modèle éducatif.
La parution du dixième numéro de la revue Initiales est l’occasion de faire un focus sur une publication unique en son genre, qui a réussi à s’imposer en cinq ans comme l’une des meilleures revues d’art françaises. Initiales repose sur un concept simple : chaque livraison propose à des artistes, des critiques, des penseurs et des personnalités d’aujourd’hui, de revisiter une figure – dont les initiales donnent son titre au numéro – en pointant ce qui en elle nous est contemporain. Après s’être intéressée à des figures oubliées ou injustement minorées, comme le fondateur du mouvement d’avant-garde Fluxus George Maciunas ou le pionnier de la télévision Jean-Christophe Averty, ou bien s’être confrontée à des monstres sacrés comme Marguerite Duras ou Pierre Paolo Pasolini, Initiales a choisi, pour ce numéro anniversaire, de rendre hommage à une figure majeure de l’histoire de la pédagogie : Maria Montessori.
Initiales/La Revue : Maria Montessori
1h 14
Emmanuel Tibloux, directeur de la rédaction et de la publication
Vincent Romagny, commissaire d’exposition, critique d’art et éditeur, rédacteur en chef associé au numéro
Rozenn Canevet, historienne et critique d’art
Camila Oliveira Fairclough, artiste
Maxime Delavet et Laurent Peteuil, designers graphiques
Et une performance d’Anna Holveck.
Références