Après l’Algérie, c’est au tour du Nigeria d’être confronté à une épidémie de choléra. Quatorze personnes sont mortes et environ 400 sont hospitalisées, a annoncé mercredi 5 septembre Haruna Mshelia, le responsable de santé de Borno, dans le nord-est du Nigeria.
La plupart des cas et des décès se sont produits dans les camps de déplacés de Madinatu et d’Elmiskin, à Maiduguri, tandis que les autres victimes provenaient des alentours de la capitale de l’Etat, a précisé M. Mshelia. Cette région fait face à l’arrivée de nombreux réfugiés qui fuient le groupe djihadiste Boko Haram.
200 volontaires recrutés
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recruté environ 200 volontaires pour rechercher, maison par maison, des cas suspects « afin de s’assurer que la transmission soit interrompue en un temps record ». « Il faudra plus de centres de traitements, car (…) les cas sont en hausse », a alerté Haruna Mshelia.
En septembre 2017, au moins 35 personnes avaient été retrouvées mortes lors d’une autre épidémie de choléra dans un camp de déplacés, près de Maiduguri.
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