Comme le soulignait Jacques Audiard, à cette édition 2018 de la Mostra de Venise, qui se tient du 29 août au 8 septembre, la parité est le grand absent : sur 21 films en lice pour le Lion d’Or, un seul a été réalisé par une femme. La projection presse de ce long-métrage, The Nightingale de Jennifer Kent, se tenait mercredi 5 septembre à 21h30. Le film a été ponctué par des réactions racistes et sexistes, comme le relatent plusieurs journalistes sur Twitter. [Attention, spoilers].
« À la fin, un personnage odieux se fait buter, la salle applaudit à tout rompre », raconte Thibault van de Werve. Jusque-là, pas de souci. Seulement, un peu plus tard, lorsqu’un aborigène meurt à son tour, deuxième vague d’applaudissements. « Il faut savoir que le film traite des problèmes raciaux de l’Australie », explique le journaliste de Cinephilia. Le compte Twitter du Mag Cinema corrobore ses propos.
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Les réactions ne se sont pas arrêtées là : « Enfin, quand le film se termine, quelqu’un dans la salle a crié en italien “shame on you bitch” [honte sur toi salope, ndlr], s’adressant probablement à la réalisatrice. »
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Plusieurs tweets confirment les faits.
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Cette édition de la Mostra a été ponctuée par un autre incident sexiste : samedi 1er septembre, le réalisateur pro-Trump Luciano Silighini Garagnani portait, sur le tapis rouge, un t-shirt « Weinstein est innocent ».
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