Sa moustache, son allure virile et sa vie sentimentale agitée ont valu à l’acteur une réputation de sex-symbol dont il savait jouer, allant jusqu’à poser nu, allongé sur une peau d’ours, le bras stratégiquement positionné, dans le magazine féminin Cosmopolitan en 1972. Il avait par la suite regretté que la publicité faite autour de cette séance photo ait fait passer au second plan la sortie de «Délivrance», le chef d’œuvre de John Boorman dont il était la tête d’affiche.
Une pluie d’hommages
Burt Reynolds a joué pendant soixante ans dans une centaine de films – pas toujours des réussites – et a refusé de nombreux autres rôles, dont celui de Han Solo dans la saga «Star Wars». Il devait faire une dernière apparition à l’écran dans «Once Upon a Time in Hollywood» de Quentin Tarantino, dont la sortie est programmée l’an prochain.
Après l’annonce de sa disparition, les hommages de célébrités se sont multipliés. «Burt Reynolds était l’un de mes héros. Il était un pionnier», a salué sur Twitter l’acteur Arnold Schwarzenegger tandis que le héros du «Seigneur des Anneaux», Elijah Wood, a regretté la «disparition d’une légende».
Burt Reynolds was one of my heroes. He was a trailblazer. He showed the way to transition from being an athlete to being the highest paid actor, and he always inspired me. He also had a great sense of humor - check out his Tonight Show clips. My thoughts are with his family.
— Arnold (@Schwarzenegger) 6 septembre 2018
Le champion de tennis Boris Becker a également tenu à lui rendre hommage, assurant, sur le même réseau social, que Reynolds était «l’une des dernières vedettes d’Hollywood».