Simon Abkarian : "J'ai commencé à écrire sous Sarkozy pour redonner de l'élégance à la langue"

Simon Abkarian est un homme de théâtre qui aime la tragédie et le lyrisme, les femmes et le soleil, l’Orient et l’Occident... même si aujourd’hui il lui arrive de se sentir malheureux et en colère face à l’évolution des rapports entre les cultures de chacun... Aussi élégant et noble sur scène que dans la vie, sur les planches quand il joue que derrière quand il écrit et met en scène, il nous propose jusqu'au 14 octobre, un diptyque théâtral qui a au moins la force et la vertu de nous redonner du baume au cœur... Dans son langage, cela s’appelle un théâtre du Soleil...

On ne peut pas raconter des choses graves sans musique qui puisse donner de l’air à tout cela. La musique est le poumon de la tragédie. 

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Il faut du rire dans les choses graves : c’est important de pratiquer les contraires. J’essaye de travailler l’obscurité pour parler de la lumière ou du silence pour parler du son.

J'ai commencé à écrire sous Sarkozy pour redonner de l'élégance à la langue. Aussi, parce que les histoires que j’ai envie de dire, il n’y que moi qui peut les raconter car ce sont mes histoires.

Pour plus d'informations ou réservation :
Représentations du mercredi 5 septembre au dimanche 14 octobre 2018 puis en tournée
LE DERNIER JOUR DU JEÛNE, les mercredis 5 et 19 sept, et tous les vendredis à 19h30 Durée 2h30
L’ENVOL DES CIGOGNES, les mercredis 12 et 26 sept, 3 et 10 oct, et tous les jeudis à 19h30 Durée 3h30, dont 15 min d’entracte
DIPTYQUE (INTÉGRALE), les samedis à 16h et les dimanches à 13h Durée 6h, avec un entracte d’une heure entre les deux spectacles.
Nous suivons la même famille dans les deux spectacles, mais il est possible de les voir dans l’ordre que vous souhaitez pendant la semaine.