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Pour la première fois au Mali, une fillette opérée à cœur ouvert

Jusqu’à présent, ce type d’opération nécessitait une évacuation à l’étranger.

Le Monde avec AFP

Publié le 11 septembre 2018 à 09h35, modifié le 11 septembre 2018 à 09h58

Temps de Lecture 1 min.

Une équipe d’anesthésistes prépare la patiente Fanta Diarra pour la première opération à cœur ouvert au centre André-Festoc, à Bamako, le 10 septembre 2018.

Une fillette de 6 ans atteinte d’une malformation cardiaque a été opérée à cœur ouvert avec succès à Bamako, lundi 10 septembre, une première au Mali où ce type d’opération nécessitait jusqu’ici une évacuation à l’étranger, a rapporté un correspondant de l’AFP.

« Je suis très contente de pouvoir être opérée, je serai comme mes autres camarades, je vais pouvoir travailler, me marier », a confié à l’AFP la petite Fanta Diarra avant son opération, réalisée par le professeur Olivier Baron, du centre hospitalier universitaire de Nantes (France), assisté du jeune chirurgien malien Baba Ibrahima Diarra. « Je suis très heureuse que ma fille soit opérée au Mali », a déclaré à l’AFP sa mère, Aminata Ba. Lorsque l’opération se déroule en France, « l’enfant part seule, ni la maman ni le papa ne l’accompagne ».

Fanta Diarra a été opérée par une équipe franco-malienne au centre André-Festoc, nouvelle unité de soins cardio-pédiatriques ouverte par l’association La Chaîne de l’espoir au sein du centre hospitalier mère-enfant Le Luxembourg de Bamako. Cette unité, répondant aux normes internationales, a bénéficié d’une donation de 2 millions d’euros d’un mécène français, André Festoc.

« Des centaines d’enfants qui attendent »

La petite Fanta était atteinte d’une communication intra-auriculaire, une affection cardiaque diagnostiquée alors qu’elle était âgée de 3 mois. Elle faisait partie des 2 500 enfants atteints d’une affection cardiaque en attente d’une opération au Mali, dont une cinquantaine devraient être opérés d’ici à fin décembre dans ce nouveau centre. « C’est une chirurgie nouvelle au Mali. Du personnel médical au personnel paramédical, on a tous besoin d’être accompagné dans un premier temps. L’objectif final, c’est d’être autonome avec le temps, d’être totalement autonome », a souligné le Dr Baba Ibrahima Diarra.

« Pour nous c’est un grand jour, c’est la première opération à cœur ouvert, mais derrière il y a des centaines et des centaines d’enfants qui attendent », a expliqué à Bamako le professeur Alain Deloche, chirurgien cardiaque et fondateur de La Chaîne de l’espoir, créée en 1988 sous l’égide de l’ONG Médecins du monde. « Dès demain, nous entrons dans la deuxième phase de l’activité, la formation. Je vois bien dans le regard des jeunes chirurgiens maliens quelque chose qui ressemble à de la fierté », s’est-il réjoui.

Le Monde avec AFP

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