COLEREUn ministre luxembourgeois tacle Salvini après ses propos sur l'immigration

«Merde alors !»… Quand un ministre luxembourgeois s’énerve face aux propos de Matteo Salvini sur les migrants

COLEREJuste avant ce coup d'éclat, Matteo Salvini a qualifié les migrants venus en Europe d'«esclaves»...
Jean Asselborn, le ministre des Affaires étrangères luxembourgeois, le 10 septembre 2018.
Jean Asselborn, le ministre des Affaires étrangères luxembourgeois, le 10 septembre 2018. - Bernd von Jutrczenka / dpa / AFP
20 Minutes avec AFP

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A Vienne, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères s’est indigné après des propos de Matteo Salvini (extrême droite) sur l’importation d'« esclaves » africains.

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La vidéo, diffusée par le ministre de l’Intérieur sur son compte Twitter, montre Matteo Salvini prendre la parole à une réunion des ministres européens de l’Intérieur. Il dénonce alors l’idée apparemment formulée auparavant par Jean Asselborn, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, selon laquelle l’Europe vieillissante a besoin d’immigrés.

Des « esclaves » pour « remplacer les enfants »

« J’ai une perspective complètement différente. Je pense être au gouvernement, payé par mes concitoyens, pour aider nos jeunes à recommencer à faire des enfants […] et non pour extirper le meilleur de la jeunesse africaine », explique-t-il. « En Italie, nous ressentons l’exigence d’aider nos enfants à faire d’autres enfants. Et pas à avoir de nouveaux esclaves pour remplacer les enfants que nous ne faisons plus », explique l’homme fort du gouvernement italien.

Et Matteo Salvini d’insister : « Si au Luxembourg vous avez besoin d’une nouvelle immigration, moi je préfère garder l'Italie pour les Italiens et recommencer à faire des enfants ».

En entendant ces propos, son collègue luxembourgeois s’emporte : « Au Luxembourg, cher Monsieur, on avait des dizaines de milliers d’Italiens ! Ils sont venus comme migrants, ils ont travaillé au Luxembourg, pour que vous en Italie vous ayez l’argent pour vos enfants, merde alors ! ». « Quelqu’un de bien éduqué m’aurait laissé terminer mon intervention », remarque seulement Matteo Salvini, avant de repartir dans un argumentaire contre les passeurs de migrants.

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