Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Le chanteur algérien Djamel Allam est mort à Paris

Porte-voix de la chanson algérienne à l’étranger depuis les années 1970, le chanteur est mort à 71 ans des suites d’une longue maladie.

Le Monde avec AFP

Publié le 16 septembre 2018 à 01h58, modifié le 18 septembre 2018 à 16h58

Temps de Lecture 5 min.

Djamel Allam, un des principaux chanteurs kabyles, avec Idir et Lounis Ait Menguellet, est mort samedi 15 septembre à Paris, à l’âge de 71 ans, des suites d’une longue maladie, a annoncé le ministre algérien de la culture.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Mort de Djamel Allam, l’un des rénovateurs de la chanson kabyle

« Je viens de recevoir une triste nouvelle (…) le grand artiste algérien, l’un des maîtres de la chanson kabyle Djamel Allam est décédé après une longue maladie dans un hôpital parisien », a écrit M. Azzedine Mihoubi sur son compte Twitter. Le chanteur était hospitalisé depuis des mois en France pour soigner une grave maladie, selon les médias algériens.

Porte-voix de la chanson algérienne à l’étranger, Djamel Allam a suivi ses premiers cours de musique au Conservatoire de Bejaia (à 250 km à l’est d’Alger) au lendemain de l’indépendance du pays en 1962, avant d’entamer sa carrière en Algérie et à l’étranger. En 1967, alors qu’il était machiniste au Théâtre du Gymnase à Paris, l’artiste a rencontré de grands noms de la chanson française comme Brassens, Georges Moustaki, Léo Ferré et Bernard Lavilliers.

En 1974, il sort son premier album Arjouth (Laissez-moi raconter), puis Les Rêves du vent en 1978, Si Slimane en 1981 et Salimo quatre ans plus tard.

En 2001, il sort Gouraya, du nom d’une montagne près de Béjaïa, sa ville natale en petite Kabylie, à l’est d’Alger, produit par Safy Boutella qui fut en 1989 le coproducteur avec Martin Meissonnier du disque Katche, qui révéla Khaled. Il s’est produit sur de nombreuses scènes en Europe et en Amérique, et reste, pour les mélomanes, celui qui a donné, avec d’autres artistes, une large audience à la chanson kabyle moderne à l’étranger.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.