Djamel Allam, un des principaux chanteurs kabyles, avec Idir et Lounis Ait Menguellet, est mort samedi 15 septembre à Paris, à l’âge de 71 ans, des suites d’une longue maladie, a annoncé le ministre algérien de la culture.
« Je viens de recevoir une triste nouvelle (…) le grand artiste algérien, l’un des maîtres de la chanson kabyle Djamel Allam est décédé après une longue maladie dans un hôpital parisien », a écrit M. Azzedine Mihoubi sur son compte Twitter. Le chanteur était hospitalisé depuis des mois en France pour soigner une grave maladie, selon les médias algériens.
Porte-voix de la chanson algérienne à l’étranger, Djamel Allam a suivi ses premiers cours de musique au Conservatoire de Bejaia (à 250 km à l’est d’Alger) au lendemain de l’indépendance du pays en 1962, avant d’entamer sa carrière en Algérie et à l’étranger. En 1967, alors qu’il était machiniste au Théâtre du Gymnase à Paris, l’artiste a rencontré de grands noms de la chanson française comme Brassens, Georges Moustaki, Léo Ferré et Bernard Lavilliers.
En 1974, il sort son premier album Arjouth (Laissez-moi raconter), puis Les Rêves du vent en 1978, Si Slimane en 1981 et Salimo quatre ans plus tard.
En 2001, il sort Gouraya, du nom d’une montagne près de Béjaïa, sa ville natale en petite Kabylie, à l’est d’Alger, produit par Safy Boutella qui fut en 1989 le coproducteur avec Martin Meissonnier du disque Katche, qui révéla Khaled. Il s’est produit sur de nombreuses scènes en Europe et en Amérique, et reste, pour les mélomanes, celui qui a donné, avec d’autres artistes, une large audience à la chanson kabyle moderne à l’étranger.
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