Les sénateurs LREM vont boycotter l'audition d'Alexandre Benalla

Selon les informations de BFM TV, les membres LREM de la commission d'enquête sénatoriale n'assisteront pas aux auditions de Benalla et de Crase.

Par avec AFP

Alexandre Benalla doit être auditionné mercredi 19 septembre par la commission d'enquête sénatoriale.

Alexandre Benalla doit être auditionné mercredi 19 septembre par la commission d'enquête sénatoriale.

© THOMAS SAMSON / AFP

Temps de lecture : 1 min

La majorité présidentielle quitte la table. D'après les informations de BFM TV, les auditions d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase seront boycottées par l'ensemble des sénateurs La République en marche qui siègent à la commission d'enquête sénatoriale. « Les sénateurs de La République en marche n'assisteront pas à l'audition de Benalla » mercredi 19 septembre, a confirmé François Patriat, chef de file des sénateurs LREM, à l'Agence France-Presse.

La newsletter politique

Tous les jeudis à 7h30

Recevez en avant-première les informations et analyses politiques de la rédaction du Point.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Lire aussi. Quiriny – Affaire Benalla : vivement la suite du feuilleton !

En plus de l'élu de Côte-d'Or, Alain Richard (Val-d'Oise), Arnaud de Belenet (Seine-et-Marne), Thani Mohamed Soilihi (Mayotte) seront donc également absents de l'audition mercredi 19 septembre. Alain Richard avait déjà annoncé vendredi 14 septembre son intention de boycotter la séance, suivi peu de temps après par François Patriat.

Une audition qui cristallise les tensions

La commission tentera mercredi de comprendre, à travers l'audition d'Alexandre Benalla, quelles étaient précisément les fonctions à la présidence de la République du jeune homme, mis en examen pour violences sur un manifestant le 1er mai. L'audition d'Alexandre Benalla cristallise les tensions entre la Haute Assemblée et l'exécutif, qui accuse les sénateurs d'empiéter sur le domaine de l'enquête judiciaire.

Lire aussi. Commission d'enquête du Sénat : le coup de fil de Macron à Larcher

À ne pas manquer

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération

Commentaires (157)

  • Le sanglier de Génolhac

    Par principe et courtoisie, je réponds toujours aux commentaires qui me sont nommément adressés. Là, c'est la modération qui n'a pas aimé "my own joke" ! Pour le ragot, ma belle-soeur ayant été en souci avec sa voiture, vous comprendrez que j'ai abandonné la traque à son coup de fil. Soit un peu aprés neuf heures. Revenu en fin de matinée, j'ai compris n'avoir pas loupé grand chose. Ce qui m'ennuie, c'est d'avoir annulé ma battue pour si peu.

  • Lionel Bardinet

    Je n'ai pas vu que vous m'ayez répondu, mais mon commentaire n'appelait pas vraiment de réponse. It was a joke.
    Par contre, n'ayant pu assister à l'embûche du ragot, racontez-nous. En est-il sorti par le Bas, ou par le haut ?

  • Pache 38

    ... Mais non, bien sûr, je me suis beaucoup amusé à vous lire !
    Entre autres qualités, j'apprécie votre sens de l'humour, "jusques et y compris" dans l'hyperbole !

    Quant à votre formule plaisamment obséquieuse adressée à un "prince du sang", elle me rappelle ce court extrait du chapitre XVIII de Candide. Le héros et son compagnon Cacambo, arrivés dans le merveilleux pays d'Eldorado, se renseignent sur la manière de se comporter en présence du Roi. Je cite :
    "Quand ils approchèrent de la salle du trône, Cacambo demanda à un grand officier comment il fallait s'y prendre pour saluer Sa Majesté : si on se jetait à genoux ou ventre à terre, si on mettait les mains sur la tête ou sur le derrière ; si on léchait la poussière de la salle ; en un mot, quelle était la cérémonie.
    "L"usage, dit le grand officier, est d'embrasser le Roi et de le baiser des deux côtés". Candide et Cacambo sautèrent au cou de Sa Majesté, qui les reçut avec toute la grâce imaginable, et qui les pria poliment à souper"...

    Candide et les contes philosophiques de Voltaire : un délice ! Beaucoup de succès auprès des élèves de Première ! Vérifié maintes fois au fil des années !

    P. S. Sachant que vous seriez indisponible une partie de la matinée j'ai attendu la fin de l'audition de Benalla, pour vous adresser ce message ! Mais c'est là un autre sujet, dont nous aurons, naturellement, l'occasion de reparler !