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La majorité présidentielle quitte la table. D'après les informations de BFM TV, les auditions d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase seront boycottées par l'ensemble des sénateurs La République en marche qui siègent à la commission d'enquête sénatoriale. « Les sénateurs de La République en marche n'assisteront pas à l'audition de Benalla » mercredi 19 septembre, a confirmé François Patriat, chef de file des sénateurs LREM, à l'Agence France-Presse.
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En plus de l'élu de Côte-d'Or, Alain Richard (Val-d'Oise), Arnaud de Belenet (Seine-et-Marne), Thani Mohamed Soilihi (Mayotte) seront donc également absents de l'audition mercredi 19 septembre. Alain Richard avait déjà annoncé vendredi 14 septembre son intention de boycotter la séance, suivi peu de temps après par François Patriat.
Une audition qui cristallise les tensions
La commission tentera mercredi de comprendre, à travers l'audition d'Alexandre Benalla, quelles étaient précisément les fonctions à la présidence de la République du jeune homme, mis en examen pour violences sur un manifestant le 1er mai. L'audition d'Alexandre Benalla cristallise les tensions entre la Haute Assemblée et l'exécutif, qui accuse les sénateurs d'empiéter sur le domaine de l'enquête judiciaire.
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Par principe et courtoisie, je réponds toujours aux commentaires qui me sont nommément adressés. Là, c'est la modération qui n'a pas aimé "my own joke" ! Pour le ragot, ma belle-soeur ayant été en souci avec sa voiture, vous comprendrez que j'ai abandonné la traque à son coup de fil. Soit un peu aprés neuf heures. Revenu en fin de matinée, j'ai compris n'avoir pas loupé grand chose. Ce qui m'ennuie, c'est d'avoir annulé ma battue pour si peu.
Je n'ai pas vu que vous m'ayez répondu, mais mon commentaire n'appelait pas vraiment de réponse. It was a joke.
Par contre, n'ayant pu assister à l'embûche du ragot, racontez-nous. En est-il sorti par le Bas, ou par le haut ?
... Mais non, bien sûr, je me suis beaucoup amusé à vous lire !
Entre autres qualités, j'apprécie votre sens de l'humour, "jusques et y compris" dans l'hyperbole !
Quant à votre formule plaisamment obséquieuse adressée à un "prince du sang", elle me rappelle ce court extrait du chapitre XVIII de Candide. Le héros et son compagnon Cacambo, arrivés dans le merveilleux pays d'Eldorado, se renseignent sur la manière de se comporter en présence du Roi. Je cite :
"Quand ils approchèrent de la salle du trône, Cacambo demanda à un grand officier comment il fallait s'y prendre pour saluer Sa Majesté : si on se jetait à genoux ou ventre à terre, si on mettait les mains sur la tête ou sur le derrière ; si on léchait la poussière de la salle ; en un mot, quelle était la cérémonie.
"L"usage, dit le grand officier, est d'embrasser le Roi et de le baiser des deux côtés". Candide et Cacambo sautèrent au cou de Sa Majesté, qui les reçut avec toute la grâce imaginable, et qui les pria poliment à souper"...
Candide et les contes philosophiques de Voltaire : un délice ! Beaucoup de succès auprès des élèves de Première ! Vérifié maintes fois au fil des années !
P. S. Sachant que vous seriez indisponible une partie de la matinée j'ai attendu la fin de l'audition de Benalla, pour vous adresser ce message ! Mais c'est là un autre sujet, dont nous aurons, naturellement, l'occasion de reparler !