Les femmes tabassées parlent de l'agression

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Agression dans les Rues BassesLes femmes tabassées parlent de l'agression

Alors que des suspects ont été interpellés en France lundi, trois victimes de la violente agression ont livré leurs témoignages.

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La place des Trois-Perdrix, théâtre de ce déchaînement de violence. Le club le Petit Palace est situé juste un peu plus haut. (Photo: dra)

La place des Trois-Perdrix, théâtre de ce déchaînement de violence. Le club le Petit Palace est situé juste un peu plus haut. (Photo: dra)

Filatures et probables écoutes téléphoniques ont permis aux inspecteurs de mettre la main, lundi, sur trois des suspects de l'agression du 8 août dernier. Cinq jeunes femmes avaient été tabassées en sortant de la boîte de nuit le Petit Palace. Une des victimes, tombée dans le coma suite à son agression, ne se souvient pas de la soirée. Trois d'entre elles ont témoigné devant la police d'Annecy, fin août, et la «Tribune de Genève» révèle leurs versions des faits.

Quatre des cinq femmes étaient collègues et se sont rendues dans la discothèque après le travail. Elles y croisent un homme au bras en écharpe et un autre, maigre et noiraud, arborant un t-shirt jaune. Comme nous l'avions révélé, l'agression commence entre 4h et 5h, sur les escaliers séparant la boîte de nuit et la place des Trois-Perdrix. Une femme se fait rudoyer par plusieurs hommes. Les quatre amies interviennent et se font tabasser, jusqu'à l'évanouissement d'une des femmes et l'intervention de trois Kosovars qui font fuir les malfrats. Les victimes ont aperçu parmi ces-derniers l'homme au t-shirt jaune et celui au bras blessé. La victime évanouie est restée une semaine dans le coma. Elle souffre de graves problèmes de santé. Le trio arrêté en France devrait être mis en examen. Le parquet d'Annecy cherche encore trois hommes.

Tentative de meurtre

L'avocat genevois Me Robert Assaël défend quatre des cinq victimes. Interrogé par la "Tribune de Genève", il révèle que les hommes sont poursuivis pour tentative de meurtre. Selon l'avocat, les peines sont plus élevées en France, la fuite des agresseurs n'a donc pas constitué un très bon calcul. Ils risquent jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.

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