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«Nous sommes la dernière génération qui puisse faire quelque chose pour combattre les changements climatiques, mais nous sommes aussi la première qui doit vivre avec ses conséquences», a observé la directrice générale. «Il y a un consensus parmi les scientifiques et les économistes pour dire qu'un prix sur le carbone est la meilleure manière de montrer aux économies qu'il faille changer de comportement.»
Prendre en compte l'accord de Paris
Selon l'Institute for Climate Economics, 46 pays et 26 États subnationaux avaient établi au 1er avril 2018 une politique de tarification carbone, via des taxes ou un système d'échanges de quotas d'émission. Ces politiques ont généré 26 milliards d'euros de revenus l'an dernier, avec des prix allant de un euro à 114 euros la tonne. Mais cela est loin d'être suffisant selon l'OCDE.
«Nous voulons nous assurer que l'accord de Paris (sur le climat) est intégré dans chacune de nos mesures (et) nous cherchons très activement à agir pour fixer un prix sur le carbone», a dit la directrice générale de la Banque mondiale.
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L'appel de Kristalina Georgieva intervient une semaine après l'avertissement lancé par le chef de l'ONU, António Guterres: le monde a deux ans pour agir contre le changement climatique et éviter des «conséquences désastreuses».