France : cinq gares et un aéroport sous la menace d'une panne électrique

Entendu par les sénateurs, le patron de RTE a pointé la faiblesse potentielle de nos infrastructures de transport, rapporte « Le Parisien ».

Par

Pour François Brottes, trouver des solutions à long terme au réseau électrique va prendre plusieurs années. 

Pour François Brottes, trouver des solutions à long terme au réseau électrique va prendre plusieurs années. 

© JACQUES DEMARTHON / AFP

Temps de lecture : 2 min

La liste et ses conséquences potentielles donnent le tournis. Les gares de Montparnasse et Lyon à Paris, Part-Dieu et Perrache à Lyon, celle de Rennes ou encore l'aéroport d'Orly, chacun de ces lieux est considéré comme « fragile » d'un point de vue de l'alimentation électrique. C'est ce qu'a révélé François Brottes, le président du directoire de Réseau de transport d'électricité (RTE), lors d'une audition au Sénat, explique Le Parisien.

La newsletter Économie

Tous les jeudis à 17h

Recevez le meilleur de l’actualité économique.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Lire aussi. Montparnasse : le gouvernement lance une enquête sur l'alimentation de la gare

Le 18 août dernier, un problème électrique perturbait le trafic à Montparnasse. Un incident qui faisait écho à une panne massive durant les derniers jours de juillet. Cette dernière avait perturbé le trafic pendant une semaine. Une gêne suffisante pour que les sénateurs de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable réclament une explication du PDG.

Le problème du cul-de-sac

Selon François Brottes, les principaux problèmes concernent les gares de Montparnasse et Lyon. Leur faiblesse relève avant tout de la configuration des lieux. À chaque fois, il s'agit d'un cul-de-sac. Une situation qui limite drastiquement les sources d'alimentation électrique. Si des discussions sont en cours entre RTE et la SNCF pour trouver des solutions, une alternative pérenne prendra plusieurs années.

Pour le cas spécifique de l'incendie dans le transformateur qui avait causé l'incident au mois de juillet, il n'a, en revanche, avancé aucune hypothèse pour l'heure. François Brottes a simplement indiqué que ce cas était « exceptionnel, sans précédent dans le monde ».

Lire aussi La bataille des 400 barrages a commencé


À ne pas manquer

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération

Commentaires (5)

  • alainalbert

    L'expression "cul de sac" est curieuse, peu parlante et non utilisée pour un réseau. S'agit-il d'une alimentation en antenne ? Paris est alimenté par des radiales à 225 kV en lignes souterraines, reprises en 20 kV par deux boucles pour garantir l'alimentation des immeubles. Cependant les installations industrielles et la traction électrique nécessitent une tension importante, comme le 225 kV, ce qui implique, s'il n'y a pas maillage, la création de nouvelles liaisons pour garantir la sécurité d’alimentation. En zone urbaine, les liaisons sont souterraines, donc assez coûteuses, et doivent composer avec un sous-sol déjà encombré. Par ailleurs, le client paie le raccordement.
    En ce qui concerne l'incendie du poste d'Issy-les-Moulineaux, on ne parle pas de transformateur, qui est l’appareil élevant ou abaissant la tension d'alimentation, mais de poste de transformation, d'autant que l'incendie semble avoir touché initialement une galerie de câbles.

  • tiger197710

    Tu m'étonnes, il n'y a qu'en France que la patte syndicaliste se manifeste comme cela !

  • STEFMOT

    Une telle configuration, en cul de sac, est facile à détecter, depuis des années. RTE est assis sur un tas d’or : résultat net après impôts supérieur à 10% chaque année ; peu d’entreprises du CAC 40 en approchent, sauf LVMH. Mais RTE est un monopole d’Etat, dont le PDG, depuis le départ à la retraite du très compétent M. MERL