Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Un centre pour réfugiés ouvre, sans polémique, dans le 16e arrondissement de Paris

Il y a deux ans, dans le même arrondissement cossu, un centre d’hébergement pour SDF avait suscité un tollé.

Le Monde

Publié le 20 septembre 2018 à 12h17, modifié le 20 septembre 2018 à 14h52

Temps de Lecture 1 min.

Deux ans après l’ouverture d’un centre pour sans-abri dans le 16e arrondissement de Paris, qui avait suscité une polémique et été partiellement incendié, un second centre d’hébergement, pour demandeurs d’asile et réfugiés, a ouvert cette semaine dans ce quartier cossu.

Aménagé dans une ancienne caserne du boulevard Exelmans, il accueillera 150 demandeurs d’asile, 100 réfugiés et 50 familles, a annoncé jeudi 20 septembre le préfet d’Ile-de-France, Michel Cadot, venu présenter le site. « La caserne était habitée jusqu’à il y a quelques jours par des familles de gendarme » mais « l’Etat n’en avait plus besoin au titre de la gendarmerie », a-t-il expliqué, en précisant que ce site n’était que temporaire, puisqu’il doit être rendu « fin 2020 » à la Ville, qui en fera du logement social.

Création de 1 200 places

Après la violente opposition des riverains à l’ouverture du premier centre, l’Etat comme la ville veulent croire que la controverse ne se reproduira pas. « Le site ne pose pas de problème de voisinage » et « il se prête à une intégration réussie dans le quartier », a assuré M. Cadot. Autour du premier centre « les riverains ne se plaignent plus du tout » et « certains sont même devenus bénévoles », a ajouté l’adjoint au logement de la ville de Paris, Ian Brossat, en défendant « une politique de rééquilibrage » dans la capitale : « On ne peut pas avoir des ghettos de pauvres d’un côté et de riches de l’autre. »

Du côté de l’Etat, ce nouveau site s’inscrit dans un effort de création de 1 200 places supplémentaires pour demandeurs d’asile en Ile-de-France. Neuf cent quarante-quatre places ont déjà été créées et le reste le sera d’ici à la fin de septembre, assure la préfecture.

« C’est aussi le moment de mettre un terme à l’occupation des gymnases mobilisés pendant l’été » pour héberger les migrants à la rue, a expliqué le préfet, en promettant qu’ils seraient « totalement libérés pour la mi-octobre », soit quinze jours plus tard que prévu.

Lire notre article, publié un an après l’ouverture du 1er centre : Article réservé à nos abonnés les riverains ne protestent plus

Le Monde

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.