Afrique du Sud : les méthodes musclées des "Fourmis Rouges", spécialistes des expulsions à Johannesburg

Intervention de ces "Fourmis Rouges" à Johannesburg en juillet 2017 ©AFP - Marco Longari
Intervention de ces "Fourmis Rouges" à Johannesburg en juillet 2017 ©AFP - Marco Longari
Intervention de ces "Fourmis Rouges" à Johannesburg en juillet 2017 ©AFP - Marco Longari
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De nombreux sud-Africains pauvres ont pris possession d'immeubles laissés à l’abandon après la chute du régime raciste. Mais ces squatteurs sont régulièrement chassés par la municipalité ou par des promoteurs, qui embauchent des compagnies de sécurité privées. Reportage dans la capitale.

En Afrique du Sud, la question de l’accès aux terres et au logement demeure brûlante, 24 ans après la fin de l’apartheid.

Pendant des décennies, la population noire - largement majoritaire dans le pays - s’est vue privée de tout accès à la propriété privée.

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Aujourd'hui, le gouvernement essaie de redistribuer les terres agricoles encore largement aux mains des blancs.

Et en ville, de nombreux sud-Africains pauvres ont pris possession des immeubles laissés à l’abandon après la chute du régime raciste.

Mais ces squatteurs sont régulièrement chassés par la municipalité ou par des promoteurs, qui embauchent des compagnies de sécurité privées pour les déloger.

La plus célèbre de toutes s’appelle "les Red Ants", les "Fourmis Rouges".

Ses hommes sont connus pour leurs combinaisons écarlates et leurs méthodes brutales.

Leurs opérations d'expulsion à grande échelle, leur travail au marge de la loi, a été documenté par le photographe sud-africain James Oatway, qui a gagné un prix pour son travail à "Visa pour l’image", à Perpignan.

Reportage à Johannesburg de Liza Fabbian.

Sylvia et sa famille gardent leurs meubles après leur expulsion
Sylvia et sa famille gardent leurs meubles après leur expulsion
© Radio France - Liza Fabbian

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