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Disparition de « conteneurs » de billets de banque au Liberia : 15 personnes interdites de voyage

L’équivalent en monnaie locale de 83 millions d’euros, destinés à la Banque centrale, a été perdu après son arrivée au Liberia.

Le Monde avec AFP

Publié le 20 septembre 2018 à 17h02, modifié le 21 septembre 2018 à 08h25

Temps de Lecture 1 min.

Un quai du port de Monrovia, au Liberia, qui aurait été l’un des deux points d’entrée dans le pays des conteneurs et des sacs de billets de banque ayant par la suite disparu.

Le gouvernement libérien a interdit de voyage 15 personnes, dont des responsables de la Banque centrale, y compris un fils de l’ex-présidente Ellen Johnson Sirleaf, à la suite de l’ouverture d’une enquête sur l’entrée de billets dans le pays, a-t-on appris jeudi 20 septembre de sources officielles.

L’administration du président George Weah a annoncé cette semaine qu’une enquête avait été ouverte en août sur l’entrée de sacs et de conteneurs remplis de billets de dollars libériens pour un montant de 15 milliards (83 millions d’euros) destinés à la Banque centrale, où l’on n’a pas retrouvé leur trace, selon les médias libériens.

Le gouvernement a interdit à une série de personnes « requises pour aider dans l’enquête sur l’importation de billets de dollars libériens entre novembre 2017 et août 2018 de quitter le pays », selon un communiqué publié mercredi par le ministère de l’information, soulignant les « implications en matière de sécurité nationale » de cette affaire.

Inflation galopante

Parmi les personnes concernées, le ministère cite Milton Weeks, gouverneur de la Banque centrale sous Ellen Johnson Sirleaf, à laquelle a succédé en janvier George Weah, Charles Sirleaf, fils de Mme Sirleaf qui travaille dans cette institution depuis les années 2000, ou encore l’homme d’affaires libanais George Abi Jaoudi, un proche de l’ex-présidente.

De son côté, le ministère de la justice a indiqué dans un communiqué mercredi que Monrovia avait sollicité dans cette enquête l’aide des Etats-Unis, notamment du Trésor et du FBI, le bureau d’enquêtes fédéral) américains, ainsi que du Fonds monétaire international (FMI).

« Le but de cette enquête est de remonter exactement l’afflux de billets imprimés et amenés dans le pays de 2016 à 2018 », a précisé le ministère.

Le Liberia, petit pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, est confronté depuis plus d’un an à la dépréciation de sa monnaie, qui rend les marchandises importées inaccessibles pour la majeure partie de la population.

Elu en décembre 2017 sur un programme en faveur des plus pauvres, George Weah, ancienne légende du footballeur international, a décrété en mai une réduction des taxes d’importation sur plus de 2 000 produits de base afin de combattre l’inflation galopante.

Le Monde avec AFP

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