SAMU - Ils ne sont pas policiers mais bien secouristes. Selon une information de Var-Matin ce dimanche 23 septembre, les personnels du Smur (Service mobile d'urgence et de réanimation) 83 porteront désormais des gilets pare-balles, une mesure prise après plusieurs années de réflexion.
"Engagées sur une zone d'attentat, sur un règlement de comptes dans une cité, ou bien pour faire hospitaliser un patient psychiatrique armé, voilà différents types d'intervention pour lesquelles nos équipes étaient loin d'être protégées comme il se doit", précise le Samu varois dans un communiqué publié samedi sur son site Internet.
Un lot de trois gilets par équipe de garde sera distribué, détaille le service d'urgence, des tenues identifiées "médecin", "infirmier" et "ambulancier".
Dans son communiqué, le Samu 83 liste les cas où les gilets devront être utilisés: "Patients agités, violents et/ou psychiatriques", "intervention sur détenus en milieu carcéral", "plaies par armes à feu, armes blanches", "intervention dans cités sensibles", "événements terroristes dimensionnants ou isolés".
"Nous ne participerons jamais à un groupe d'extraction et n'interviendrons toujours qu'en milieu sécurisé, comme avant, mais avec une protection plus adaptée", rappelle toutefois le Samu.
Début septembre, un jeune footballeur et un adolescent de 14 ans ont été abattus en pleine nuit dans une cité de La Seyne-sur-Mer, près de Toulon, dans un probable règlement de comptes.
Depuis plusieurs années, la métropole toulonnaise est le théâtre d'homicides ou de tentatives d'homicides entre jeunes hommes, âgés d'une vingtaine ou d'une trentaine d'années.
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