Julie Meunier a reçu le prix Rose de l’entrepreneuse 2018 pour la création de la marque Les Franjynes en mars 2017. Une série de franges, turbans et bonnets pour femmes et filles ayant perdu leurs cheveux en raison d’un traitement contre le cancer. Objectif, proposer une solution confortable et adaptable à chacune. « Les franges, entièrement adaptées à l’alopécie (perte totale des cheveux), sont évolutives à la repousse des cheveux », précise la fondatrice. Ces franges sont proposées en huit couleurs (blond doré, blond platine, brun, châtain, châtain foncé, auburn, roux et blanc) et trois formes différentes du raide au bouclé disposant d’un système breveté afin de tenir sur les têtes sans cheveux.
Les franges sont associées à « des turbans de matières nobles afin que le crâne soit enveloppé avec douceur ». Il existe des modèles pour les adultes et les Franjynettes pour les enfants.
Rebooster le moral des femmes
« À l’âge de 27 ans, j’ai eu un cancer du sein de grade III », explique Julie Meunier. Elle se rend compte à quel point « le moral est essentiel pour affronter les traitements qui eux sont essentiels à la guérison ». Son objectif devient alors de rebooster le moral des femmes affrontant l’épreuve d’un cancer.
Question de remboursement
Malgré la promesse d la ministre de la santé, Agnès Buzyn, le 21 juin dernier d’un meilleur remboursement des perruques pour les patientes et les patients atteints d’un cancer, et traités par chimiothérapie, celui-ci reste minime. Le remboursement d’une perruque s’élève à 125 €, alors que cette dernière coûte en moyenne 400 €. Un reste à charge élevé pour les patients.
Le prix d’une frange Les Franjynes débute à 40 €, tout comme celui d’un turban. Petite précision, « bien que nécessaire, les foulards et turbans seuls ne sont pas couverts par l’Assurance-maladie et restent donc à votre charge », indiquent
Les Franjynes.