Chambly (Oise) obtiendra-t-elle une deuxième fleur récompensant ainsi ses efforts d’embellissement de la commune et son engagement pour respecter l’environnement ? Le maire David Lazarus (Ps) l’espère. En visite le 29 août dans les rues de la ville, le jury de Villes et villages fleuris rendra son verdict d’ici à la fin de l’année.
Le jury nous a dit que pour une ville de 10 000 habitants, on se croirait dans un village, dans le sens positif du terme », précise l’édile avec le sourire.
« Bien vivre à Chambly »
Obtenue en 2015, la première fleur symbolisait la nouvelle politique des espaces verts de Chambly. Sensible à la cause environnementale, David Lazarus a mis un point d’honneur à son arrivée à « embellir la ville pour offrir un cadre de vie agréable à ses habitants » et ainsi respecter le slogan ’’bien vivre à Chambly’’.
Je veux que Chambly soit vue comme la première petite ville de province et pas comme la dernière ville de banlieue. »
L’édile a acquis de nombreux terrains abandonnés et des parcelles le long des cours d’eau pour les fleurir. Dernier exemple : la requalification du quartier du Moulin-neuf et la création du square du Général-Leclerc, terminé en juillet. « Nous avons, en partenariat avec la Sncf, entièrement repensé le quartier laissé à l’abandon. Nous avons refait les routes, amménagé des places de parking, installé de l’éclairage Led comme dans toute la ville et créé cet espace de verdure. » Le tout sans que les finances des Camblysiens ne soient impactées puisque c’est « la filiale immobilière de la Sncf qui s’est chargée du chantier. »
31 hectares d’espaces verts
Pour permettre la réalisation de ces multiples projets, c’est tout le service espaces verts qui a été réorganisé. Arrêt de l’utilisation des produits phytosanitaires, pratique du fauchage tardif ou encore retour à la binette pour entretenir la terre, David Lazarus a mobilisé toute la ville pour rendre Chambly respectueuse de l’environnement. Même les agents de la commune ont des tenues zéro carbone.
Tous ces changements sont bénéfiques pour la population, pour les sols. La biodiversité peut se développer et même si parfois nous avons des mauvaises herbes qui poussent, cela n’est pas nocif. »
Actuellement, Chambly compte 31 hectares d’espaces verts, quatre parcs arborés, 1 670 arbres et pas moins de 18 000 plantes. Pour entretenir et arroser les massifs, « nous avons installé trois cuves de récupération d’eau, détaille David Lazarus. C’est uniquement avec l’eau de pluie que les plantes sont arrosées. »
Pour limiter l’utilisation d’eau, chaque parterre de fleur est recouvert de paillage organique en bois pour retenir l’humidité au sol, ou minéral qui garde la chaleur et limite l’effet de serre. Chambly a aussi misé sur des billes de rétention d’eau. « Cela nous permet de passer à un, voire deux arrosages par mois », précise David Lazarus.
D’autres aménagements verront le jour en 2019, notamment l’installation d’hôtels à insectes.
Élodie TAILLADE
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