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Williamson, en Virginie-Occidentale, une petite commune de 3 000 âmes dans l'État américain qui est touché par le plus haut taux d'overdoses. Une bourgade fortement impactée par la fermeture d'une mine de charbon voisine et où de nombreux habitants sont dépendants aux antidouleurs. C'est là, au tournant du siècle, que s'est installée Katherine Hoover, une médecin particulièrement généreuse avec ses prescriptions, explique un article de NBC News relayé par Slate.
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Ainsi, entre décembre 2002 et janvier 2010, elle a signé pas moins de 335 000 prescriptions. Soit près de 130 par jour en moyenne. Un total supérieur à tous les autres médecins de l'État. Un autre chiffre permet de prendre conscience de l'ampleur du phénomène. C'est celui de la quantité de pilules d'Hydrocone et Oxycodone écoulées entre 2002 et 2010 : 20,8 millions.
Partie aux Bahamas
Le FBI s'est intéressé à ces chiffres et considère désormais que Katherine Hoover et la clinique dans laquelle elle travaillait ont tiré profit de l'addiction des habitants. La première ordonnance coûtait 450 dollars en cash et il fallait ensuite compter 150 dollars pour obtenir un renouvellement. Des sommes qui ne décourageaient pas les habitants, prêts à faire la queue dès 6 heures du matin. La clinique aurait gagné 4,6 millions de dollars en 2009 avec ce système. Dans le même temps, la ville se voyait surnommée « Pilliamson » (pilule se dit « pill » en anglais), attirant des gens prêts à faire plusieurs heures de route pour une prescription facile.
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Plusieurs médecins de la clinique ont été condamnés pour la justice. Katherine Hoover réfute toutes les accusations. « J'ai prescrit des narcotiques à des personnes qui avaient mal. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour les aider à avoir une meilleure vie. » Pour échapper à l'enquête du FBI, elle a quand même préféré aller s'installer aux Bahamas avec son mari pour créer un... complexe hôtelier nudiste.
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Heureusement qu'elle a pu acheter une machine à signer...
Je viens de passer une semaine dans un hôpital du sud de la France pour une opération complexe de l'épaule hé ben tu le croiras je n'en ai pas vu UN SEUL ! Le lendemain matin, dans la moiteur de la chambre visite furtive du chirurgien pour me dire "que l'opération c'est bien passée" encore heureux ! Tellement, qu'avec ma colocataire de souffrances nos sujets de conversation étaient invariables" Mais, quand est ce que l'on vas voir un docteur ? Un hôpital qui fonctionne sans toubibs, Monsieur, Le POINT il vas falloir penser à mener une enquête, c'est tout de même plus important que le dernier sondage de manu ou les" vapeurs"de JULLIARD
Ce phénomène pour consternant qu'il soit n'est guère une spécialité états-unienne !
En France aussi sévissent des médecins-pilules (antidépresseurs par exemple) et autres professionnels de l'arrêt-maladie ou prescriptions médicales peu ou pas justifiées (radiologie, analyses et examens divers, …).