Hérault : des lycéennes renvoyées pour la longueur de leurs shorts et des t-shirts moulants
Des élèves d'un lycée héraultais ont été renvoyées de leur établissement au motif que leurs tenues 'étaient pas conformes au règlement intérieur et qu'elles pouvaient "perturber et déconcentrer les garçons". Des jeunes filles souhaitant désormais médiatiser l'affaire.
Ce lycée Jean-Moulin, situé à Pézenas dans l’Hérault, connaît bien des tumultes depuis cette rentrée où la nouvelle proviseur en place tient ainsi à une stricte application du règlement intérieur. Depuis maintenant quatre semaines, il n’est ainsi plus anodin de voir des lycéennes renvoyées pour l’indécence attribuée à leurs tenues.
À l’été dernier, quand les températures ne semblaient offrir aucune autre véritable alternative, les jeunes filles s’habillaient notamment avec des shorts et des t-shirts moulants. Mais comme relaté par RTL.fr, la proviseure de ce lycée a estimé que ces tenues étaient inappropriées et qu’elles pouvaient “perturber et déconcentrer les garçons”.
Renvoyées par la proviseure pour des shorts pouvant “déconcentrer les garçons”
Et quand bien même les équipes directrice et pédagogique avaient, à la rentrée et comme chaque année, fait le point avec les élèves sur l’obligation d’“une tenue respectable” à l’intérieur de l’établissement, les lycéennes mises en cause ici considèrent que la raison de leur renvoi n’a pas lieu d’être.
Et d’avoir donc décidé de médiatiser l’affaire en se servant notamment des réseaux sociaux, où il semble toutefois depuis bien difficile d’obtenir un consensus sur la question. On nous rappelle qu’au mois d’avril dernier, des lycéennes de Brignolles, dans le Var, avaient bloqué l’accès à l’établissement pour dénoncer l’interdiction de certaines tenues en été.
Les rectifications du rectorat
Nos confrères du Midi Libre ont contacté le rectorat pour des précisons attendues sur ces cas. Il a notamment été confirmé que l’établissement en question n’interdit ni short ni t-shirt, et que le règlement en vigueur depuis la rentrée est le même que celui de l’année précédente.
Reste maintenant à savoir si, en s’appuyant sur ces points, les lycéennes renvoyées pourront réintégrer leur établissement. Leur provisoire, qui n’a pas souhaité commenter les faits, tient toutefois à réfuter le terme de “sexisme” employé à son encontre.