La maison visitée par la BBC sert de loge de gardien sur un parking de Hyderabad, dans l’État indien du Telangana. Sa particularité ? Celle d’être entièrement faite de plastique recyclé. Son occupant parle même de confort thermique. L'entrepreneur Pradhant Lingam récupère son plastique usagé auprès des chiffonniers qui le collectent et trient sur les décharges à ciel ouvert de la ville. Un toit, c’est 5 millions de sacs plastiques et pour la maison entière, il aura fallu 2,5 tonnes de matière. Seul problème, le coût d’achat est 25 % plus élevé que celui d'une construction classique. Un autre produit conçu par l’entreprise de Pradhant Lingam pourrait trouver plus d'acheteurs : des pavés autobloquants aux couleurs chatoyantes, issu du recyclage de sacs en plastique ont déjà trouvé un acheteur. La municipalité de Hyderabad les utilise pour des allées piétonnes. Le reportage de la BBC ne dit pas si ces pavés, murs et toits, une fois abîmés par l’usage, le soleil et les intempéries peuvent connaître un nouveau cycle de transformation.
Et aussi...
Déchets de plastique pour pouvoir utiliser les transports en commun. Les systèmes de transports de Pékin, Surabaya, Sydney permettent à leurs usagers de payer leurs tickets de bus ou de métro avec leurs rebuts en plastique.
La maison visitée par la BBC sert de loge de gardien sur un parking de Hyderabad, dans l’État indien du Telangana. Sa particularité ? Celle d’être entièrement faite de plastique recyclé. Son occupant parle même de confort thermique. L'entrepreneur Pradhant Lingam récupère son plastique usagé auprès des chiffonniers qui le collectent et trient sur les décharges à ciel ouvert de la ville. Un toit, c’est 5 millions de sacs plastiques et pour la maison entière, il aura fallu 2,5 tonnes de matière. Seul problème, le coût d’achat est 25 % plus élevé que celui d'une construction classique. Un autre produit conçu par l’entreprise de Pradhant Lingam pourrait trouver plus d'acheteurs : des pavés autobloquants aux couleurs chatoyantes, issu du recyclage de sacs en plastique ont déjà trouvé un acheteur. La municipalité de Hyderabad les utilise pour des allées piétonnes. Le reportage de la BBC ne dit pas si ces pavés, murs et toits, une fois abîmés par l’usage, le soleil et les intempéries peuvent connaître un nouveau cycle de transformation.
Et aussi...
Déchets de plastique pour pouvoir utiliser les transports en commun. Les systèmes de transports de Pékin, Surabaya, Sydney permettent à leurs usagers de payer leurs tickets de bus ou de métro avec leurs rebuts en plastique. Pourquoi ne pas mettre en œuvre le même dispositif en Inde, suggère un industriel indien à ses pairs. Même dans un pays défaillant sur la gestion des déchets, le dispositif plastique contre ticket existe, lui répond-t-on via Twitter. Les suggestions et remarques à sa proposition ont été recensées par News18, chaîne de télé privée indienne.
Encore une saisie record. 7,26 tonnes d'écailles de pangolins ont été saisies dans un port du sud de la Chine, en provenance d'Afrique. 7 tonnes d'écailles, cela représente entre 12000 et 18000 pangolins massacrés, calcule le Global Times qui rappelle que ces écailles ne contiennent que de la kératine et n'ont aucune vertu médicinale.
Vidange brutale redoutée. La fonte accélérée des glaciers au Sikkim, dans la chaîne de l'Himalaya, a entraîné la formation de lacs. Leurs eaux pourraient se déverser brusquement dans les vallées habitées. Les autorités testent un dispositif de pipelines en polyéthylène qui déchargent les eaux du lac glacière dans le sud de la vallée de Lhonak. Ce lac fait l'objet d'une surveillance particulière. Il est l'un des 14 lacs glacières qui, en se remplissant anormalement, présentent un haut risque de vidange brutale, explique Down to Earth.
Une imprévoyance qui a coûté cher. L’État indien du Kerala a souffert d'inondations et de multiples alertes autour de ses barrages pleins à craquer au mois d'août dernier. Aujourd'hui, Down to Earth annonce cette information étonnante : aucun de ces 61 ouvrages hydrauliques qui ont dû ouvrir en catastrophe leurs vannes n'avait été inspectés avant le début de la saison des pluies!
Protestation en rappel. Après un rapport accusateur, Greenpeace a effectué en début de semaine une prise d'assaut pacifique des installations de stockage d'huile de palme au nord de l'île de Sulawesi. Bannière déployé sur les réservoirs, descente en rappel d'activistes bardés de messages, l'Asie du Sud-Est n'est pas du tout habituée à ce type de démonstration, selon le Jakarta Globe.
Un grand aéroport sur une petite île. China Plus se félicite de l'exploit : aux Maldives, une piste d'atterrissage pour gros porteurs longue de 3,4 km et de 60 mètres de large, consolidée à grands renforts de sable corallien, a été inaugurée le Président de cette république insulaire. L'infrastructure a été construite par une entreprise chinoise et devrait permettre d'augmenter sensiblement le nombre de touristes. L'aéroport fait partie de ce réseau mondial d'infrastructures de transports que construit la Chine en Asie et dans l'océan Indien.
Des plongeurs-jardiniers. The South China Morning Post salue une initiative thaïlandaise pour protéger ses récifs coralliens, au large de ses îles. Celles-ci sont prises d'assaut par les touristes mais aussi victimes du réchauffement des eaux. Comment restaurer les bancs de corail en se passant des récifs artificiels, des objets d'origine humaine déposés au fond de la mer? Ce sont des plongeurs bénévoles armés d'enthousiasme et de patience qui recourent à plusieurs techniques de culture du corail décrites par le quotidien hongkongais.
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Une trouvaille archéologique d'importance. L'épave d'un navire marchand portugais datant de la fin du XVIe siècle a été découverte dans le Tage, près de Lisbonne. Le vaisseau provenait d'Asie et transportait des porcelaines et du poivre noir dans ses soutes avant de faire naufrage, si près du but.
Cohérence scientifique et SF. Une interview du traducteur français de Liu Cixin, l'auteur le plus populaire de science-fiction chinoise.
Champions. Le Premier ministre indien est l’autre lauréat du prix du Champion of Earth ou “défenseur de la Terre” que l’ONU va décerner le 3 octobre. Ce prix récompense l’initiative franco-indienne à l’origine de l’Alliance solaire internationale en 2015.