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Pablo Picasso
Entretien

Bleu et rose : “En six ans, Picasso a créé une énorme rupture esthétique”

Conservatrice au musée d'Orsay et commissaire de l'exposition "Picasso, bleu et rose", Claire Bernardi rappelle l'importance de cette période du début du XXe siècle dans l'évolution artistique de Picasso.

Revue des Deux Mondes – À de très rares exceptions près, il ne manque aucune œuvre majeure de la période concernée dans l’exposition du musée d’Orsay… Avez-vous fait face à des difficultés pour regrouper un peu plus de 300 œuvres ?

Claire Bernardi – Il nous a fallu un peu plus de trois ans pour identifier les prêts fondamentaux, réunir ces œuvres et préparer l’exposition. Certains travaux majeurs des années 1900-1906 sont difficiles à obtenir pour des questions de fragilité ou parce qu’ils sont les pièces emblématiques des musées qui les conservent. Avant même de se lancer, l’enjeu était donc d’évaluer la faisabilité de l’exposition.

Nous avons bénéficié des efforts conjugués du musée national Picasso-Paris et du musée d’Orsay. Les deux institutions ont travaillé main dans la main, pour le commissariat comme pour la production. Le fait que chacune d’entre elles ait de nombreuses relations avec des partenaires étrangers a beaucoup joué dans l’obtention des prêts.

“Il s’agit d’une période courte mais fondamentale dans l’œuvre de Picasso.”

Bien sûr, certaines œuvres, comme La famille de saltimbanques exposée à Washington, ne sont pas prêtables. Mais l’enjeu était de réunir tous les prêts possibles, au delà de celles qui sont interdites de voyage.

Revue des Deux Mondes – L’exposition se concentre sur une courte période de la vie de Picasso, allant de 1900 à 1906. Quelle est l’importance de ces périodes « bleue et rose » dans l’évolution et la carrière artistique de Picasso ?

Claire Bernardi – Il s’agit d’une période courte mais fondamentale dans son œuvre. Il fallait chasser l’idée, très présente dans l’esprit des historiens de l’art et du public, selon laquelle les périodes bleue et rose seraient des prolégomènes au cubisme qui allait venir, ou une sorte de peinture en germe du génie Picasso mais qui ne serait pas encore véritablement du Picasso.

“En l’espace de seulement six ans, Picasso a créé une énorme rupture esthétique.”

Ces périodes bleue et rose ont souvent été regardées par l’historiographie comme les années du jeune peintre, très lié au symbolisme de la fin du XIXe siècle, et dont l’univers était encore très influencé. Notre exposition souligne bien sûr l’importance de cette histoire, après tout Picasso est un enfant du XIXe siècle, mais aussi à quel point, en l’espace de seulement six ans, il a créé une œuvre non seulement impressionnante et une énorme rupture esthétique.

Ces travaux montrent qu’il ne s’agissait pas d’essais, comme on aurait tendance à le penser, mais de la première identité de Picasso. C’est une période à part entière de son œuvre et non une parenthèse ou un essai de ce qui viendra ensuite.

Revue des deux Mondes – En 1996, un critique de la Revue des Deux Mondes parlait de ces périodes comme étant « surestimées, artistiquement et financièrement », fustigeant le « misérabilisme racoleur » de la période bleue, et la « mièvrerie sucrée » de la période rose. Faut-il relativiser leur importance ?

Claire Bernardi – En préparant cette exposition, nous nous sommes demandé pourquoi il n’y avait jamais eu d’exposition “Picasso, bleu et rose” en France. Après tout, ces œuvres ont été très valorisées par le goût populaire et le marché de l’art, avec de grandes valeurs de vente et des tableaux qui ont été des succès internationaux…

Mais les historiens de l’art ont refusé pendant longtemps de reconnaître l’importance de cette période, jugée prétendument sentimentale, à un moment où il y a une volonté du public d’entrer dans la modernité. Il s’agit effectivement d’une peinture sentimentale, très dramatique et parfois tragique dans sa forme, qui exprime des émotions qui touchent le public. Cela n’enlève rien à la grande qualité et à l’importance de ces œuvres.

Il y a donc eu une peur de ce filon sentimental, un filon que l’on n’a pas voulu voir chez Picasso, et dont Picasso lui-même se jouait, parfois en le critiquant parfois en l’assumant.

Revue des Deux Mondes – Quelles sont les influences de Picasso à cette période ?

Claire Bernardi – Avant même son arrivée à Paris, Picasso a découvert un certain nombre de peintres français ou de noms de l’illustration par le biais de ses contemporains barcelonais (Gauguin, Degas, Toulouse-Lautrec pour n’en citer que quelques-uns). Mais l’arrivée à Paris constitue la grande révélation.

“Le lien entre poésie et peinture est absolument clé à ce moment précis de la carrière de Picasso.”

Il y a par ailleurs un petit décalage entre la découverte du monde de la peinture de la fin du XIXe siècle – qui est souvent une peinture symboliste, parfois misérabiliste, et à partir de laquelle il fait complètement autre chose – et le contact avec le monde des poètes. Le rôle de Guillaume Apollinaire est ici fondamental et le lien entre poésie et peinture est absolument clé à ce moment précis de la carrière de Picasso.

Lorsqu’il arrive à Paris, Picasso parle à peine français. Avec Max Jacob, il apprend à la fois la langue et la poésie. On a d’ailleurs retrouvé des lettres poèmes de Picasso, dans un français très approximatif. Ce lien entre poésie et peinture est visible du côté des poètes par le fait qu’ils sont les premiers critiques des œuvres de Picasso et les premiers à comprendre son art. Et inversement, du côté de Picasso qui s’appuie beaucoup sur ce mouvement littéraire pour sa propre peinture. Il lit beaucoup, écoute de la poésie, s’imprègne de cet univers.

Revue des Deux Mondes – Existe-t-il d’autres artistes aujourd’hui qui, comme Picasso, ont introduit une telle rupture dans l’art ?

Claire Bernardi – L’histoire de l’art du XXe siècle a traditionnellement donné comme piliers de la contemporanéité d’une part Picasso, et d’autre part Duchamp. Il est difficile de trouver d’autres figures qui, à ce moment-là, ont révolutionné l’art de leur temps et qui peuvent encore être une référence pour les jeunes artistes d’aujourd’hui. L’art de Picasso, tellement prolifique, a en quelque sorte fait table rase de toute autre possibilité et a rendu difficile l’identification d’autres sources d’expression.

Revue des Deux Mondes – Paris, Venise, Marseille… Les expositions consacrées à l’artiste se multiplient. N’y a-t-il pas trop de Picasso ou du moins un risque de banaliser l’artiste ?

Claire Bernardi – La presse s’est beaucoup emparée de cette question. Il y a eu beaucoup d’annonces et de vernissages au même moment, ce qui a pu produire cette impression. Mais la multiplication des expositions révèle surtout qu’il s’agit d’un peintre tellement prolifique et complexe qu’on peut continuer à organiser des expositions sans épuiser le sujet.

La prolifération d’évènements est à l’image de la prolifération de l’artiste. Beaucoup de petites expositions-dossiers consacrées à Picasso ont de l’intérêt car elles soulignent des thèmes et questionnements qui méritent exposition. Cela n’empêche pas de pouvoir organiser dans le même temps de grandes expositions sur une période chronologique, comme nous l’avons fait ici. Ce sont deux façons de regarder l’œuvre qui ne se contredisent pas, et cela redonne de l’actualité à un peintre qui le mérite.

Notre impression, en préparant cette exposition, était que le public n’attendait peut-être pas celle-ci, mais qu’elle allait être une découverte, voire une redécouverte. Beaucoup des œuvres présentées proviennent de collections particulières ou de musées très lointains qui, d’ordinaire, ne les prêtent jamais. Ce genre d’exposition attire les regards et est appréciée du public. Je n’ai pas l’impression qu’il y ait de lassitude, mais le public en jugera…

(Photo : Portrait de Pablo Picasso devant sa peinture l’Aficionado (Kunstmuseum Basel) à Villa les Clochettes, Sorgues, France, été 1912 / Wikimedia Commons)

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