ENQUETELe couple molesté par Alexandre Benalla convoqué au tribunal

Affaire Benalla: Le couple molesté convoqué au tribunal pour violences envers des policiers

ENQUETELe couple s’était constitué partie civile au démarrage du scandale Benalla. Trois autres personnes ont également été placées en garde en vue…
Alexandra Benalla, casque sur la tête (à droite), place de la Contrescarpe à Paris, le 1er mai 2018.
Alexandra Benalla, casque sur la tête (à droite), place de la Contrescarpe à Paris, le 1er mai 2018. - AFP
Floréal Hernandez

F.H. avec AFP

La vidéo où on voit ce couple molesté par Alexandre Benalla a déclenché l’affaire qui porte le nom du conseiller sécurité de l’Elysée. Georgios D., 29 ans, et sa compagne de 30 ans, Chloé P. et trois autres personnes ont été placées en garde à vue, ce mardi, soupçonnées de violence envers des policiers lors de la manifestation du 1er mai, place de la Contrescarpe. Au terme de journée de garde à vue, les deux jeunes gens se sont vus remettre une convocation pour un procès à une date ultérieure.

Les deux jeunes gens rudoyés par Alexandre Benalla et Vincent Crasse, un employé de La République en marche, s’étaient constitués partie civile au démarrage du scandale qui ébranle l’exécutif depuis mi-juillet, et ont été entendus le 19 septembre par les juges d’instruction au tribunal de Paris chargés de cette enquête.

« C’est une mesure excessive, disproportionnée et brutale »

Lors de cette audition, ils avaient été interrogés sur les jets de projectiles – une carafe d’eau et un cendrier – vers les CRS qui avaient été à l’origine de leur interpellation, dont ils dénoncent la violence. « C’est une mesure excessive, disproportionnée et brutale eu égard au fait qu’il n’y a pas eu de plaintes déposées par les CRS ni de blessés », a déclaré à l’AFP Me Sahand Saber au sujet de cette garde à vue. Il a par ailleurs souligné que ses clients ont déjà reconnu publiquement ces faits et présenté leurs excuses.

Au total, les enquêteurs ont convoqué une vingtaine de personnes concernées par ces échauffourées, selon une source proche de l’enquête.



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