La méditation pour redonner à chacun une place dans la société. Présentations.

Partager la pratique de la médiation avec les détenus et les personnes en précarité, c’est la mission que s’est donnée l’association Mindfulness Solidaire.

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Les premiers programmes d’intelligence émotionnelle basés sur la pleine conscience viennent d’arriver à leur terme dans l’établissement pénitentiaire de Meaux-Chauconin, ainsi que dans plusieurs centres d’hébergement d’urgence de l’Armée du Salut à Paris. Animés par l’association Mindfulness Solidaire, ces parcours visent à redonner confiance, résilience et un sentiment d’autonomie aux personnes très vulnérables de notre société.

Le temps passé en centre d’hébergement ou en prison est mis à profit pour se reconnecter avec sa propre dignité et développer les compétences émotionnelles essentielles à une réintégration durable dans la société.

« Que ce soit en prison ou dans la rue, les situations d’exclusion désocialisent et déshumanisent la personne. Il devient alors très difficile de rebondir et de retrouver l’envie et l’énergie de construire », explique la co-présidente de l’association, Betsy Parayil-Pezard. Elle ajoute :

« Nous avons la conviction que toute personne, quelle que soit sa situation, est porteuse d’une valeur intrinsèque et d’une force intérieure, à laquelle elle peut se reconnecter pour se reconstruire et restaurer sa dignité, et retrouver pleinement sa place dans la société. »

Le programme de Mindfulness Solidaire dure entre 8 et 12 semaines, et se fonde sur trois piliers : la méditation de pleine conscience (ou mindfulness), des outils de coaching et des cercles de parole.

Le parcours de Mindfulness Solidaire s’inspire du programme Path of Freedom, développé par le Prison Mindfulness Institute, qui est déployé depuis plus d’une décennie dans des centaines de prisons aux États-Unis.

Là où elle intervient, Mindfulness Solidaire propose également le même parcours au personnel encadrant. Il s’agit alors de prendre soin de soi pour mieux prendre soin des autres, de diminuer le stress, et d’éviter le burn out. « Notre objectif est d’agir sur l’écosystème et de donner à tous les acteurs présents les outils les plus efficaces pour permettre de rompre le cycle de l’exclusion et ainsi bénéficier à la société dans son ensemble », souligne Sébastien Henry, co-président de l’association.

Les premiers retours sur les interventions de l’association se révèlent très positifs. Les participants aux programmes ont apprécié le cadre bienveillant offert par les séances, goûté à une réduction du stress, et beaucoup font preuve d’une prise de responsabilité nouvelle vis-à-vis de la suite de leur parcours.

Encouragés par ces premiers retours et par les demandes des acteurs de l’action sociale et du milieu carcéral, Mindfulness Solidaire développe en cette fin d’année de nouveaux projets. Des programmes sont à venir dans des structures qui accompagnent des demandeurs d’asile et des femmes isolées, ainsi qu’avec un groupe de résidents et de travailleurs à l’Armée du Salut. Pour rendre cela possible, l’association a lancé une campagne de crowdfunding afin de lever 16 000 euros. Déjà soutenue par plus de 160 contributeurs et par des personnalités telles que Thierry Marx, n’hésitez pas, vous aussi, à rejoindre l’aventure si le cœur vous en dit… Il reste encore quelques jours pour y participer ! Pour découvrir la campagne, cliquez ici.

Pour suivre Mindfulness Solidaire, consultez leur site internet, rejoignez leur page facebook ou contactez l’association directement : [email protected]

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