Par P.P.
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Du 17 au 21 octobre, les murs de Bayonne accueillent la 2e édition de l'événement dédié au street art. Vingt artistes internationaux vont produire des fresques monumentales.

La première édition, l'année dernière, a imprimé les murs de Bayonne de couleurs surprenantes. Le festival Points de vue revient, du 17 au 21 octobre , organisé par le centre d'art Spacejunk , avec le soutien de la Ville de Bayonne.

Le concept, fondé sur la pratique du street art : offrir aux meilleurs graffeurs internationaux des murs de Bayonne pour des fresques monumentales.

>>> Aperçu en images de la première édition en cliquant ici.

20 artistes, 15 murs

Points de vue va réunir 20 artistes, de 9 nationalités. Pendant cinq jours, ils vont créer des œuvres originales sur 15 murs. Des façades d'immeubles confiées par des particuliers ou le bailleur social Habitat Sud Atlantic .

En moyenne, des "pièces" de 12 à 15 mètres de haut et une monumentale de 40 mètres , le long du bâtiment 1 de la "ZUP" (cité Breuer).

Voici les principaux artistes qui passeront la ville sous les bombes (aérosol), pour un aperçu de leurs univers respectifs, sans oublier l'adresse où le public pourra les voir à l'œuvre:

Pantonio

Originaire des Açores, son univers est reconnaissable au premier coup d'œil : il met en scène des entrelacs complexes de créatures marines (presque) imaginaires. C'est à lui qu'échoit le plus grand des murs : 40 mètres de haut !

>>> Bâtiment 1 de la résidence Breuer, quartier Sainte-Croix.

Mantra

Youri Cansell, à l'état civil, ce Messin travaille à main levée, dans des représentations très réalistes de personnages et animaux.

>>> 22, avenue du Capitaine-Resplandy.

Pixel Pancho

Cet Italien formé aux beaux-arts interroge la modernité avec pour complices les robots qu'il représente dans des compositions très colorées.

>>> 64, rue Maubec.

Untay

Aka Boaz Sides est un Israélien, né dans la bouillonnante Tel Aviv. Cet artiste protéiforme et multisupport s'exprime autant sur les murs de sa ville, que dans les livres qu'il illustre ou sur la peau de ceux qu'il tatoue.

>>> École Jules-Ferry, rue de l'Esté.

Zeklo

Ce peintre et tatoueur français évolue dans un style figuratif ou le portrait et les couleurs chaudes tiennent une grande place.

>>> La Palissade, galerie éphémère le long du quai Galuperie. Plus exposition à l'Artsenal, rue Sainte-Catherine.

Benjamin Jeanjean

L'illustrateur, peintre, photographe et tatoueur vient en voisin, de Capbreton, pour exposer ses œuvres.

>>> Ateka Gallery, 20, rue Portneuf.

Taroe

Nicolas Materson est un Bayonnais de 37 ans. Pur produit de la "street culture", il a façonné son art dans la rue, sur les murs des hangars désaffectés, les wagons de train... Il poursuit une œuvre qui emprunte aux codes de la pop culture . On peut voir une de ses réalisations plage du Port-Vieux, à Biarritz.

>>> Rue Albert-1er.

Koralie

Originaire de Montpellier, elle couvre les murs de ses peintures inspirées par l'estampe japonaise. Son travail se caractérise par un foisonnement de motifs ultraprécis, une sérieuse addiction à la géométrie des formes, à la symétrie aussi.

>>> 14, rue du Brigadier-Muscar.

BIP

BIP est l'acronyme de "Believe In People", ou une invitation à croire en son prochain. Cet Américain du Connecticut a su rester anonyme. Son œuvre frappe par le réalisme de ses portraits.

>>> 11, avenue du Capitaine-Resplandy .

Anonymouse

Ce n'est pas un, mais plusieurs artistes qui composent ce collectif suédois. Eux rompent avec le gigantisme des peintures des autres artistes présentés par Points de vue: ils réalisent des échoppes miniatures à partir de matériaux récupérés. Il faut se pencher, voie s'agenouiller pour admirer leur monde poétique de Lilliputiens qui nous ressemblent tant.

>>> Rue des Visitandines.

DEUZ

La question des minorités et des discriminations parcourt l'œuvre du Marseillais. Ses portraits regardent en face le monde tel qu'il est.

>>> Quai de Lesseps (ancien CCAS).

Remy Uno

Voilà un autre important représentant de la scène street art marseillaise. Lui fait entrer le passant dans l'intimité de ses personnages, comme surpris dans leur quotidien. Il excelle dans la représentation du corps.

>>> Quartier du Polo-Beyris.

KOZ DOS

Le monde graphique de ce Vénézuélien ne manque pas d'étrangeté. On y rencontre des êtres mi-humains, mi-animaux, comme mutants.

>>> Résidence Mounédé.

Reskate Studio

Il s'agit là aussi d'un collectif d'artistes, basques et catalans ceux-là. Ils ont développé une technique qui permet des fresques évolutives : ce que vous voyez le jour n'est pas ce que vous verrez la nuit...

>>> Place Patxa, Petit Bayonne.

Petite Poissonne

L'œuvre de cette artiste française déroute, entre décalage, petit côté surréaliste et facétie. Elle sèmera ses messages au gré des rues.

Udatxo

Elle vient de Saint-Sébastien et mixe les techniques de la peinture et du collage pour représenter des paysages urbains.

>>> Café du théâtre.

Lorcolors

Laure Marnas le dit dans son pseudonyme : la couleur est consubstantielle à l'artiste contemporaine qu'elle est. La Landaise colore les murs avec la délicatesse de l'aquarelliste , mais à échelle de muraliste.

>>> 6, avenue Henri-Grenet.

Landroid

Le graffeur bordelais Landry Munoz aime détourner le mobilier urbain pour développer des œuvres en trois dimensions saisissantes.

>>> Quartier Balichon.

Fermin Moreno

Artiste natif de Bilbao, il déploie un monde abstrait, marqué par la couleur et la géométrie des motifs.

>>> Résidence Habas La Plaine, 13, avenue Pinatel.

Martha Cooper

Le Didam expose déjà son travail de photographe mondialement respectée. Elle documente depuis les origines le mouvement street art. C'est un pan d'histoire de l'art qu'elle propose d'embrasser du regard.

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