Affaire RamadanLa plaignante suisse autorisée à parler
La justice a débouté les avocats de l'islamologue genevois, qui voulaient empêcher la partie adverse de s'exprimer dans les médias.
Sauf injonction contraire venant de la direction de la procédure, les parties et autres participants sont libres de s'exprimer sur une affaire: c'est ce principe qu'a rappelé la Cour de justice du canton de Genève. Elle a refusé aux défenseurs genevois de Tariq Ramadan une requête pour mettre sous silence la victime suisse présumée et ses avocats, indique la «Tribune de Genève». Les juges ont confirmé une première décision du Ministère public en septembre.
La défense de l'islamologue, visé par une plainte pour viol et contrainte sexuelle, estimait que le fait que la partie plaignante s'exprime dans la presse portait atteinte à la présomption d'innocence et mettait en péril la régularité de la procédure. Ce que n'a pas retenu la Chambre pénale de recours.