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Santé

Des chercheurs français parviennent à réadministrer une thérapie génique, une première

Des chercheurs français ont réussi à administrer plus d'une dose de thérapie génique, ce qui était jusque-là impossible. Ils ont pour cela contourné le système immunitaire des animaux receveurs, d'après une nouvelle étude.

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Première scientifique dans les thérapies géniques : des chercheurs parviennent à en administrer plusieurs doses

Les chercheurs ont ajouté un immunosuppresseur à l'injection de thérapie génique.

AWO / Science Photo Library / AFP

C'est une première scientifique ! Les thérapies géniques avaient jusque-là une limite importante : elles ne pouvaient pas être administrées plus d'une fois, en raison des défenses immunitaires constituées lors de la première injection. Bonne nouvelle : des chercheurs de Généthon, de l’AFM-Téléthon et de l’Inserm ont réussi à résoudre ce problème, d'après de nouveaux travaux sur l'animal parus dans Nature Communications.

L'organisme se défend face à une thérapie génique

La thérapie génique a pour objectif de corriger les gènes défectueux à l'origine de pathologies aussi variées que la drépanocytose ou la myopathie de Duchenne. Pour cela, les scientifiques utilisent des "moyens de transport" capables d'atteindre les bonnes cellules et d'y intégrer le "gène thérapeutique" au bon endroit dans l'ADN. Ce moyen de transport, c'est tout simplement un virus, organisme déjà naturellement conçu pour cibles nos cellules et en altérer la machinerie génétique ! Sauf qu'en dehors de sa structure externe, ce virus est entièrement modifié et ne contient que le gène thérapeutique. Le problème de transporter un traitement sous une apparence de virus, c'est que le système immunitaire, qui ne décèle pas la différence, réagit comme pour n'importe quelle autre menace. Résultat, l'organisme du malade produit des anticorps ciblés qui empêchent de réadministrer le traitement.

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