Publicité

Les héritiers de Prince demandent à Trump d'arrêter d'utiliser ses chansons

La famille du chanteur a demandé à la Maison blanche de ne plus diffuser sa musique lors de réunions publiques.

L'équipe de campagne du président américain aurait notamment diffusé le titre phare de la star « Purple Rain » durant plusieurs meetings.
L'équipe de campagne du président américain aurait notamment diffusé le titre phare de la star « Purple Rain » durant plusieurs meetings. ((Photo by Nicholas Kamm / AFP))

Par Les Echos

Publié le 13 oct. 2018 à 15:09Mis à jour le 14 oct. 2018 à 12:28

Le message est clair : Donald Trump et la Maison blanche sont priés de ne plus utiliser les titres de Prince pour animer leurs réunions publiques. Les héritiers du chanteur, décédé en avril 2016, en ont fait la demande, même si juridiquement, rien n'oblige le président américain à accepter la requête.

« Les héritiers de Prince n'ont jamais donné leur permission au président Trump ou à la Maison Blanche d'utiliser des chansons de Prince et ont demandé qu'ils arrêtent immédiatement toute utilisation », a tweeté Omarr Baker, demi-frère de Prince Rogers Nelson, son vrai nom. Or selon plusieurs médias américains, l'équipe de campagne du président américain aurait notamment diffusé le titre phare de la star « Purple Rain » durant plusieurs meetings.

La liste s'allonge

Prince vient donc s'ajouter à une longue liste d'artistes dont les héritiers ou eux-mêmes ont demandé à l'ancien promoteur immobilier de ne pas utiliser leur musique durant ses réunions publiques.

Publicité

La plupart l'avaient fait jusqu'ici durant la campagne présidentielle avant le scrutin de 2016. Parmi eux, les Rolling Stones, Adele, Neil Young, R.E.M., Aerosmith ou encore Queen, ainsi que les héritiers de George Harrison.

La famille de Luciano Pavarotti, l'un des plus grands ténors modernes, avait aussi critiqué l'usage par la campagne de Trump de son enregistrement de « Nessun Dorma », fameuse aria du « Turandot » de Puccini.

« J'en ai de meilleures à mettre à la place »

Les responsables politiques américains peuvent obtenir des licences auprès des sociétés de droits d'auteurs (comme l'Ascap) qui les dispensent de demander la permission explicite aux chanteurs ou groupes concernés.

Lors d'une session de questions-réponses sur Twitter, Mick Jagger, chanteur des Rolling Stones, avait ainsi affirmé que, malgré ses demandes, les organisateurs des réunions de campagne de Donald Trump « (pouvaient) diffuser ce qu'ils voulaient ».

« Même si j'ai légalement le droit d'utiliser la chanson de Steven Tyler (le chanteur d'Aerosmith), il m'a demandé de ne pas le faire », avait tweeté Donald Trump lui-même, en octobre 2015. « J'en ai de meilleures à mettre la place ! »

Le droit américain prévoit néanmoins la possibilité pour un artiste de demander que sa musique ne soit pas utilisée en faisant valoir « que la campagne a laissé entendre de manière erronée que l'artiste […] soutient le candidat », selon l'association américaine de l'industrie du disque.

Plusieurs artistes, Queen notamment, ont menacé de saisir la justice pour obtenir gain de cause, mais aucun ne l'a effectivement fait.

Source AFP

MicrosoftTeams-image.png

Nouveau : découvrez nos offres Premium !

Vos responsabilités exigent une attention fine aux événements et rapports de force qui régissent notre monde. Vous avez besoin d’anticiper les grandes tendances pour reconnaitre, au bon moment, les opportunités à saisir et les risques à prévenir.C’est précisément la promesse de nos offres PREMIUM : vous fournir des analyses exclusives et des outils de veille sectorielle pour prendre des décisions éclairées, identifier les signaux faibles et appuyer vos partis pris. N'attendez plus, les décisions les plus déterminantes pour vos succès 2024 se prennent maintenant !
Je découvre les offres

Nos Vidéos

xx0urmq-O.jpg

SNCF : la concurrence peut-elle faire baisser les prix des billets de train ?

xqk50pr-O.jpg

Crise de l’immobilier, climat : la maison individuelle a-t-elle encore un avenir ?

x0xfrvz-O.jpg

Autoroutes : pourquoi le prix des péages augmente ? (et ce n’est pas près de s’arrêter)

Publicité