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« On est là », « Il est encore temps » : environ 500 personnes défilaient samedi midi à Marseille pour le climat, alors que près de 80 marches sont prévues en France après un premier mouvement citoyen qui avait rencontré un succès inédit en septembre. « Le but, c'est de dire qu'on est là, qu'on ne se satisfait pas des mesurettes du gouvernement », expliquait Adeline, venue avec ses collègues du zoo de la Barben pour participer au rassemblement sur le vieux port. Coiffés pour l'occasion d'un bonnet à tête d'ours polaire, ils plaident avec les autres manifestants, en majorité des familles, pour une meilleure protection de l'environnement.
Comme en septembre, quand un jeune Parisien, Maxime Lelong, avait pris l'initiative d'appeler à descendre dans la rue après la démission surprise de Nicolas Hulot du poste de ministre de la Transition écologique, ces marches sont organisées par des particuliers, avec le soutien d'associations. Mais les ONG, syndicats et partis politiques sont appelés à défiler en queue de cortège. Sous les mots d'ordre « plus qu'une marche pour le climat » et « il est encore temps », ce mouvement citoyen espère dégager « un message clair qui soit audible pour tous » en faveur de l'environnement et encourager le passage à l'action, a indiqué une des bénévoles chargées de la coordination, Danièle Migneaux.
Rassemblement moins imposant qu'en septembre
Place de l'Opéra à Paris, les banderoles « Changeons le système, pas le climat » et « Chaud devant » ont repris du service, pour défiler jusqu'à la place de la République, a constaté une journaliste de l'Agence France-Presse. Des militants de La France insoumise, venus en masse, étaient invités à reculer en queue de cortège. « Plus on est nombreux, plus on peut peser sur les politiques publiques », explique Sylvaine Deport, 70 ans, venue de région parisienne. Capucine et Aurélien, 35 ans, sont venus avec leur fille de 3 ans sur les épaules et un bébé de 3 semaines, emmailloté en écharpe. « On n'a pas l'habitude de manifester, mais cette cause nous tient à cœur », disent-ils. La petite famille n'avait pu participer à la première manifestation, car l'accouchement était trop proche. Le rassemblement était visuellement moins imposant que celui du 8 septembre qui, à Paris, avait réuni 50 000 personnes selon les organisateurs, 18 500 selon la préfecture de police.
Cette fois-ci, la marche pour le climat a rassemblé 14 500 manifestants à Paris ce samedi, selon un comptage réalisé par le cabinet Occurence pour un collectif de médias dont l'Agence France-Presse. À Lyon, la marche pour le climat a aussi réussi à mobiliser 10 000 manifestants, soit autant qu'il y a un mois selon la préfecture du Rhône, dans une chaleur étonnante faisant écho au sujet. Selon les organisateurs, ils étaient même entre 12 000 et 15 000 participants dans le centre-ville. Près de 3 200 personnes étaient présentes à Lille selon la préfecture, 2 500 à Bordeaux selon la police, 1 850 à Strasbourg, toujours selon la police (2 900 selon les organisateurs) et entre 3 et 4 000 à Rennes. Le 8 septembre, les organisateurs de la marche pour le climat avaient revendiqué 115 000 participants dans toute la France. Aucun décompte national n'était disponible auprès des organisateurs samedi après-midi pour cette nouvelle journée de manifestation.
Rapport du Giec
À Paris, en plus de la marche, un « village des initiatives » se tient ce samedi après-midi place la République. Des stands sont animés par des associations, des scientifiques, comme les climatologues Jean Jouzel et Valérie Masson-Delmotte, et un forum est consacré aux suites du mouvement. Des rassemblements organisés un peu partout dans l'Hexagone, ainsi qu'en Guadeloupe, en Martinique, à La Réunion, en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti. Hors de France, des marches ont lieu à Genève, Luxembourg, Namur, Montréal et Montevideo, selon les organisateurs. En parallèle, d'autres actions doivent se dérouler à l'étranger à l'initiative de l'association 350.org. Au Japon ou encore en Australie, des copies du dernier rapport du Giec doivent être distribuées à des élus.
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Dans ce rapport de 400 pages paru lundi, les experts climat de l'ONU appellent le monde à engager des transformations « rapides » et « sans précédent », s'il veut limiter le réchauffement à 1,5 °C. Si les États s'en tiennent à leurs engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre pris dans le cadre de l'Accord de Paris en 2015, ce sera + 3 °C à la fin du siècle, avec la menace d'un emballement climatique.
Par exemple demander aux "marcheurs'd'EM de pousser le gouvernement à se bouger !
Comment peut on lutter contre l'activité du soleil ?
Fiasco complet de ces marches pour le climat. Sauf à croire qu’ils sont capables de commander au soleil.