“Est-ce que je savais que c’était illégal, et est-ce que j’ai pris ça en considération ? Oui. C’était un acte de désobéissance civile.” Dans les années 1960, alors que l’avortement était encore illégal aux États-Unis, de nombreuses femmes tentaient de le pratiquer seules, parfois en mettant leur vie en danger.
Face à cela, un groupe de femmes – étudiantes, femmes au foyer… – s’est alors constitué sous le nom de code “Jane” pour informer les femmes des options qui se présentaient à elles et les emmener chez un praticien afin d’avorter illégalement. À l’heure où plusieurs États américains adoptent des lois restrictives sur l’avortement, et où la nomination du juge conservateur Brett Kavanaugh fait peser des doutes sur la pérennité du droit des femmes à disposer de leur corps, les anciens membres de ce réseau clandestin reviennent sur cette époque qui a précédé l’arrêt historique de la Cour suprême Roe v. Wade, garantissant le droit à l’avortement aux États-Unis.
Une vidéo du New York Times, traduite et sous-titrée par Courrier international.
Avec 1 600 journalistes, 35 bureaux à l’étranger, 130 prix Pulitzer et plus de 10 millions d’abonnés au total, The New York Times est le quotidien de référence aux États-Unis, dans lequel on peut lire “all the news that’s fit to print” (“toute l’information digne d’être publiée”).
Dans son édition dominicale, on trouve notamment The New York Times Book Review, un supplément livres qui fait autorité, et l’inégalé New York Times Magazine. La famille Ochs-Sulzberger, qui, en 1896, a pris la direction de ce journal créé en 1851, est toujours à la tête du quotidien de centre gauche.
Quant à l’édition web, qui revendique à elle seule plus de 9 millions d’abonnés fin 2023, elle propose tout ce que l’on peut attendre d’un service en ligne, avec en plus des dizaines de rubriques spécifiques. Les archives regroupent des articles parus depuis 1851, consultables en ligne à partir de 1981.