“Est-ce que je savais que c’était illégal, et est-ce que j’ai pris ça en considération? Oui. C’était un acte de désobéissance civile.” Dans les années 1960, alors que l’avortement était encore illégal aux États-Unis, de nombreuses femmes tentaient de le pratiquer seules, parfois en mettant leur vie en danger.

Face à cela, un groupe de femmes – étudiantes, femmes au foyer… – s’est alors constitué sous le nom de code “Jane” pour informer les femmes des options qui se présentaient à elles et les emmener chez un praticien afin d’avorter illégalement. À l’heure où plusieurs États américains adoptent des lois restrictives sur l’avortement, et où la nomination du juge conservateur Brett Kavanaugh fait peser des doutes sur la pérennité du droit des femmes à disposer de leur corps, les anciens membres de ce réseau clandestin reviennent sur cette époque qui a précédé l’arrêt historique de la Cour suprême Roe v. Wade, garantissant le droit à l’avortement aux États-Unis.

Une vidéo du New York Times, traduite et sous-titrée par Courrier international.