Soupçonné d’être derrière la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, le 2 octobre à Istanbul, Riyad a pu compter ces derniers jours sur le soutien du président américain Donald Trump. Le 15 octobre, celui-ci s’est fait l’écho du roi saoudien Salmane, qui lui a assuré ne rien savoir du sort de Khashoggi. Avant de spéculer sur des assassins qui auraient agi de leur propre initiative. Mardi, c’est son secrétaire d’État, en visite à Riyad, qui a remercié le souverain pour sa promesse de mener “une enquête rapide, transparente et complète” sur la disparition du journaliste après son entrée dans le consulat saoudien. Et cela alors que le New York Times a révélé le 16 octobre que plusieurs des suspects saoudiens identifiés par la Turquie avaient des liens avec le prince-héritier Mohammed ben Salmane. Le pétrole saoudien et les achats d’armes aux États-Unis pourraient expliquer, au moins partiellement, l’indulgence dont bénéficie Riyad, comme l’illustre le dessinateur Bertrams ci-dessus.