Une antenne radio faite… avec de l'encre !

Une antenne radio faite… avec de l'encre ! ©Getty - GeorgePeters
Une antenne radio faite… avec de l'encre ! ©Getty - GeorgePeters
Une antenne radio faite… avec de l'encre ! ©Getty - GeorgePeters
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Une antenne que l’on vaporise et qui peut être 1000 fois plus fine qu’une feuille de papier.

Des chercheurs de l’université de Drexel, aux Etats Unis, ont mis au point une sorte d'encre que l'on peut vaporiser sur n'importe quelle surface pour transmettre des ondes radio. Cela donne une couche ultrafine et conductrice, faite entre autres de carbure de titane.  Avec ce système, n’importe quel objet peut transmettre et recevoir des ondes radio.

Un simple « pschitt » et le tour est joué. Ces antennes sont 1000 fois plus fines qu’une feuille de papier, et bien plus efficaces que les autres systèmes, même très fins. Les applications de cette invention sont nombreuses, notamment avec l’internet des objets. On pourrait rendre les vitres, les murs, le papier, des vêtements communicants, voire même la peau.

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Le bois de santal pour regarnir les crânes

Quelques gouttes d'huile de bois de santal seraient-elles suffisantes pour faire pousser nos cheveux ? 

Des chercheurs utilisent déjà le bois de santal synthétique pour stimuler la croissance des cellules de l’épiderme. Des scientifiques allemands et anglais ont voulu tester l'effet de cette huile sur la pousse des cheveux. 

Des échantillons de cuir chevelu de volontaires ont été trempés dans une solution de bois de santal synthétique pendant six jours. Eh bien les follicules pileux traités ont semblé être dopés ! Le bois de santal synthétique aurait la propriété de favoriser la transformation des cellules folliculaires en cheveux. Le bois de santal naturel, lui, ne semble pas avoir le même effet. Des essais cliniques ont débuté.

Les moustiques disséminent les plastiques dans l’environnement

La pollution aquatique est transformée en pollution aérienne par les insectes.

Il faut vraiment arrêter avec le plastique : des micro-plastiques issus de tissus synthétiques, de billes abrasives de cosmétiques, de la fragmentation de sacs, flottent dans les océans, mais aussi dans les cours d'eau et les lacs.

Des chercheurs de l'université de Reading en Grande-Bretagne ont découvert que ces micro-plastiques avalés par les larves de moustiques restent  "stockées" dans leur abdomen. Ils ont plongé 150 larves dans des aquariums contenant des particules de polystyrène : une partie a été retrouvée dans l’abdomen des adultes. 

Les moustiques font le repas d’autres animaux. Des oiseaux vivant à proximité de zones aquatiques polluées pourraient  accumuler beaucoup de plastique. Il ne semble pas que les moustiques transmettent du plastique en piquant.

La licorne ne serait pas une légende

La "licorne de Sibérie", un mammifère préhistorique connu depuis plus d'un siècle, a probablement cohabité avec les Hommes. 

Une équipe russe vient de montrer qu'un animal ressemblant à une licorne a vécu sur Terre en même temps que les Hommes modernes. La "licorne de Sibérie", est connue depuis le XIXe siècle, mais les scientifiques pensaient que cette espèce était éteinte depuis plus de 350 000 ans. 

Un crâne de licorne vient d’être retrouvé au Kazakhstan. Les chercheurs de l'université de Tomsk, en Russie, qui l’ont analysé lui donnent 29 000 ans. Cette "licorne" a donc connu les Hommes modernes.

Deux mètres de haut, quatre mètres de long, quatre tonnes. 

Cet animal ressemblait quand même plus à un rhinocéros qu'à un cheval : sa corne devait mesurer plus d’ 1,50 mètre de long , et peser plusieurs centaines de kilos.

Cette licorne n'avait pas vraiment l'aspect du cheval élégant des contes de fées...

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