un coeur imprimé en 3D

Imprimer des organes humains sera bientôt possible

Avec KPMG

Tissus vivants artificiels, prothèses autonomes, structures qui s’assemblent sans intervention humaine;  avec les progrès de l’impression 4D, les rêves les plus fous des scientifiques sont en passe de devenir réalité.

L'histoire commence en 2013, lors d'une conférence TedTalk. Skylar Tibbits, fondateur et directeur du Self Assembly Lab au Massachusetts Institute of Technology (MIT), présente au grand public  le concept du  « 4D Printing » . Comme dans l’impression 3D, cette nouvelle forme de bio-impression permet d’imprimer couche sur couche des objets prédéfinis par conception numérique. Mais si les objets imprimés en 3D restent statiques, ceux imprimés en 4D réagissent à leur environnement (température extérieure, luminosité, pression…). C'est ce qui leur permet d’évoluer au fil du temps. Depuis cette annonce, le marché a explosé.

Une valeur de 63 millions de dollars en 2019

C'est une véritable révolution qui est en marche. En effet, l'impression 4D propose de créer des objets qui changent de forme, de couleur ou même de texture sans intervention humaine. Pour cela, les champs scientifique de la physique, de la biologie, de la mécanique et de l’informatique sont mis à contribution. En médecine, les chercheurs imaginent déjà imprimer des implants cardiaques qui pourront remplacer un organe défaillant de manière autonome. Pour tester en conditions réelles de nouvelles molécules, ils pensent aussi créer un tissu de foie artificiel utilisable par les laboratoires pharmaceutiques. Avec la multiplication des publications et des projets de recherche autour de la bio-impression la valeur du marché de l’impression 4D est estimée à 63 millions de dollars en 2019. Cette valeur pourrait connaitre une croissance de 40% par an d’ici 2025.

En France, les acteurs de la MedTech sont dans les starting blocks. La start-up bordelaise Poietis a annoncé en janvier 2018 la première commercialisation d’un tissu de peau humaine imprimé en 3D. De son côté la jeune pousse lyonnaise 3d.FAB (3D Fabric of Advanced Biology) travaille déjà sur de nouvelles techniques d’impression. La médecine régénérative n’en est qu’à ses débuts !

Pour en savoir plus, rendez-vous sur HOW.


HOW, c’est le média qui donne la parole aux experts et expertes de l’innovation.

premium2
commentaires

Participer à la conversation

  1. Avatar Délier Phd dit :

    2 poumons à partir de mes propres cellules pluripotentes,re-specifiées à ce besoin.
    As t'on un chiffre de coût?
    Merci H. Phd.

Laisser un commentaire