Voies sur berge à Paris : les chiffres qui ne vont pas faire plaisir à Anne Hidalgo

Selon des chiffres dévoilés par « Le Parisien », ni la pollution atmosphérique ou sonore ni les embouteillages n'ont véritablement diminué.

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Nouvelle étape du feuilleton judiciaire ce jeudi.

Nouvelle étape du feuilleton judiciaire ce jeudi.

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Temps de lecture : 2 min

Ce sont des chiffres qui vont relancer le débat. Lundi, la cour d'appel administrative a confirmé l'annulation de la piétonnisation des voies sur berge votée en septembre 2016 par le Conseil de Paris. Elle estime notamment que « l'étude d'impact a délibérément occulté une partie notable des incidences du projet sur les émissions de polluants atmosphériques et les nuisances sonores, notamment en limitant l'analyse de ses effets sur la pollution atmosphérique à une bande étroite autour des berges ». france-oise/transports/voies-sur-berges-l-evaporation-du-trafic-n-a-pas-eu-lieu-24-10-2018-7927395.php" target="_blank" title=""> Le Parisien révèle ce mercredi des chiffres qui vont aussi dans ce sens.

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Selon le quotidien, le nombre de voitures sur les quais hauts et le boulevard Saint-Germain a considérablement augmenté depuis la fermeture à la circulation automobile des voies sur berge. Aucune « évaporation de la circulation » mise en avant par l'hôtel de ville n'a été constatée, assène Le Parisien. Concernant la pollution atmosphérique, si la mairie annonce une baisse, les données ne sont pas aussi claires. Certains capteurs d'AirParif ont bien enregistré une baisse des moyennes de dioxyde d'azote, mais d'autres notent en revanche une élévation. Et Le Parisien relève que les conditions météorologiques ne sont pas prises en compte.

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Arrêté sur le patrimoine

Sur le bruit, le quotidien note que la seule étude commandée sur le sujet à BruitParif par la région Île-de-France fait état de hausses sonores importantes à l'exception des quais bas « ainsi qu'en façade des îles Saint-Louis et de la Cité, où ne vivent que 3 500 personnes ».

Un autre combat attend maintenant la Mairie de Paris. Après l'annulation du premier arrêté municipal, un second avait été pris arguant que « la circulation compromet également la valorisation du site à des fins esthétiques et touristiques ». Le tribunal administratif se prononce dessus ce jeudi 25 octobre.

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Commentaires (20)

  • Skyrunnernumber1

    Les juges ont validé la réserve élevage de rats anciennement appelée voies sur berges.
    Hidalgo chasse les automobilistes de Paris, sans aucun effet bénéfique sur la pollution mais a fait de Paris la capitale des rats. Cà c'est vraiment écolo. Je rigole bien sûr. Elle n'a plus longtemps à sévir la fin approche. Elle va s'exiler à Barcelone ?

  • petrus6524

    Bref... Il faut construire les villes a la campagne...

  • HOLLYWEB

    Vient de gagner aujourd'hui au tribunal administratif... Une vraie tambouille ! Chacun a son avis, les juges en particulier, chacun souhaite afficher son pouvoir... À pleurer !