Trois sociétés françaises, Lendix, +Simple.fr et Shift Technology figurent parmi les 100 fintechs mondiales distinguées par KPMG et H2 Ventures. Un classement toujours dominé par la Chine et le secteur des paiements.

C’est devenu un rendez-vous très attendu : pour la 5e année consécutive, la société d’audit et de conseil KPMG et H2 Ventures, société d’investissement australienne, publient leur Fintech 100. Ce rapport classe les acteurs technologiques du secteur financier en fonction de deux critères. Le Leading 50 distingue les fintechs les plus importantes de par leur taille, leurs levées de fonds, leur capacité d’innovation… ; l’Emerging 50 se concentre sur les nouveaux acteurs affichant les « business model [les plus] disruptifs ».

Avec 11 entreprises classées, 2 de plus qu’en 2017, la Chine domine toujours le Leading 50. A l’image de son leader, Ant Financial, filiale financière du géant de l’e-commerce Alibaba. Les Etats-Unis se taillent également la part du lion, avec trois représentants dans le top 10. Côté Europe, seule la néobanque britannique Atom Bank figure dans ce top 10. L’émergence des néobanques, dont une dizaine est présente dans le classement, fait d’ailleurs partie des évolutions à noter. Revolut, qui revendique plus de 3 millions de clients, dont plusieurs centaines de milliers en France, apparaît à la 13e place d’un classement. L’allemande N26, également présente dans l’Hexagone, apparaît elle à la 24e place.

Trois fintechs françaises ont réussi à se faire une place dans le gratin mondial. Lendix, large leader du prêt participatif aux PME en France, figure à la 45e place du Leading 50. Côté Emerging 50, on retrouve +Simple.fr et Shift Technology. La première est une plateforme en ligne de courtage en assurances à destination des professionnels. La seconde s’adresse également aux assureurs, en les aidant à détecter les déclarations de sinistres frauduleuses.