Algérie : Bouteflika sera à nouveau candidat en 2019

VIDÉO. Le président algérien se présentera en avril 2019 pour un cinquième mandat après avoir été pressé par son camp de se présenter pendant 6 mois.

Source AFP

Temps de lecture : 3 min


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Appelé à plusieurs reprises à être candidat, le président algérien Abdelaziz Bouteflika, 81 ans, va donc briguer un nouveau mandat au printemps prochain. Il sera le candidat du Front de libération nationale (FLN), son parti, à la présidentielle prévue en avril 2019. C'est ce qu'a annoncé dimanche soir Djamel Ould Abbes, à la tête du FLN, cité par l'agence de presse d'État APS.

Pressé par son camp depuis six mois de briguer un 5e mandat, le chef de l'État, diminué par les séquelles d'un accident vasculaire cérébral (AVC) dont il a été victime en 2013, ne s'est toujours pas exprimé à ce sujet, pas plus que son entourage. «  Le président Bouteflika, également président du parti, est le candidat du FLN à l'élection présidentielle prévue en 2019 », a déclaré Djamel Ould Abbes lors d'une cérémonie en l'honneur du nouveau chef du groupe parlementaire du parti, Mohamed Bouabdallah.

Vers une nouvelle réélection ?

«  Cette candidature est une revendication de tous les cadres et militants du FLN sur l'ensemble du territoire national », a-t-il ajouté, selon l'APS. Le comité central (instance dirigeante) du FLN se réunira prochainement pour officialiser cette candidature, a déclaré à l'Agence France-Presse le chef de cabinet de Djamel Ould Abbes, Nadir Boulegroune.

Chef de l'État depuis 1999 et détenteur du record de longévité à la tête de l'Algérie, Abdelaziz Bouteflika ne fait que de rares apparitions, sur un fauteuil roulant, et ne s'exprime plus en public depuis son AVC. Sa santé fait l'objet de spéculations récurrentes. En avril 2014, il a été réélu pour un 4e mandat, un an presque jour pour jour après cet AVC pour lequel il avait été hospitalisé durant trois mois à Paris.

À l'époque, Abdelaziz Bouteflika n'avait mis fin aux interminables spéculations autour de sa candidature que deux mois avant le scrutin et une dizaine de jours avant la clôture des candidatures. Durant plusieurs semaines, le secrétaire général du FLN de l'époque, Amar Saïdani, avait alors répété qu'Abdelaziz Bouteflika serait candidat.

Le 7 avril dernier, Djamel Ould Abbes, réputé être un proche de longue date du chef de l'État, avait le premier publiquement fait part du « souhait » et du « désir des militants de voir Bouteflika poursuivre son œuvre » après 2019. Lui avaient emboîté le pas le principal allié du FLN, le Rassemblement national démocratique (RND) du Premier ministre Ahmed Ouhayia, les islamistes du Rassemblement de l'Espoir de l'Algérie (TAJ), d'autres membres de la majorité présidentielle, la centrale syndicale UGTA, l'ex-syndicat unique ou encore le Forum des chefs d'entreprises (FCE), principale organisation patronale.

En face, les opposants à un nouveau mandat d'Abdelaziz Bouteflika restent dans l'immédiat peu audibles et semblent se résigner à ce qui leur apparaît comme inéluctable. De nombreux observateurs, algériens et étrangers, se disent également persuadés qu'Abdelaziz Bouteflika sera de nouveau candidat en 2019. Auquel cas, la victoire ne devrait pas échapper au président sortant, considéré par de nombreux Algériens comme l'artisan de la réconciliation nationale après la guerre civile (1992-2002) et réélu haut la main en 2014 avec 81,5 % des suffrages au premier tour.

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Commentaires (24)

  • Râleur & fainéant

    Quand tu nous tiens. Comment expliquer que cette personne "grabataire" puisse diriger un pays si ce n'est par le biais d'arrivistes qui profitent du système et de la "gloire" (si je puis dire) d'un personnage qui a vécu... Et survit.
    Ceux qui ont vraiment le pouvoir dans ce pays toujours plus pauvre (mais c'est notre faute sans doute) depuis son indépendance, ne lâcheront pas leur "CHEF".
    Cdt.

  • Ferula

    C'est tout simplement inou

  • titi toto lili

    Il y a sûrement un microclimat !
    Quelle chance ils ont d'avoir un régime stable...