David Bowie. Ses réponses au questionnaire de Proust - "Votre rêve de bonheur ? Lire"
En 2009, David Bowie a répondu avec poésie et malice au célèbre questionnaire de Proust. Si certaines réponses tiennent de la plaisanterie, d'autres révèlent par petites touches une sensibilité à fleur de peau.
Cultivé, admirateur de Camus et féru de littérature en général, David Bowie ne voyageait jamais sans des dizaines de livres dans ses bagages. Il n'est donc guère étonnant que le chanteur ait accepté de répondre en 2009 pour «Vanity Fair» au célèbre questionnaire de Proust. Il faut toutefois rendre à César ce qui est à César et aux Anglais ce qui leur appartient car ce questionnaire est à l'origine un jeu de société très populaire dans la deuxième moitié du XIX e siècle en Grande Bretagne. Marcel Proust l'a adapté et y a répondu en 1890 lui assurant la postérité littéraire que l'on sait. La version à laquelle a répondu David Bowie est plus proche du questionnaire britannique que de son adaptation ultérieure par l'auteur d'«A la recherche du temps perdu».
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Votre rêve de bonheur
Lire
Votre principale caractéristique
Avoir mon mot à dire
Votre plus grande réussite
Découvrir le matin
Votre plus grande peur
Convertir des kilomètres en miles
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Votre héros dans l’Histoire ?
Le Père Noël
Quelle personne vivante admirez-vous le plus ?
Elvis
Votre héros dans la vie réelle ?
Le consommateur
Votre principal défaut
Quand je suis à New York, la tolérance
Quand je ne suis pas à New York, l’intolérance
Le défaut que vous détestez le plus chez les autres
Le talent
Votre voyage favori
La route des excès artistiques
La vertu la plus surévaluée ?
La sympathie et l’originalité
Les mots ou phrases que vous utilisez le plus souvent ?
«Chtonien» et «miasmes»
Votre plus grand regret
N’avoir jamais jamais porté de pantalons pattes d’eph’
Votre état d’esprit actuel ?
Enceint.
Si vous pouviez changer une seule chose dans votre famille, qu’est-ce que ce serait ?
La peur qu’elle m’inspire (ma femme et mon fils exceptés)
Votre bien le plus précieux ?
Ensemble, dans un cellophane, une photo et une cassette de Little Richard que j’ai achetées en 1958 et un chrysanthème, pressé et séché, cueilli pendant ma lune de miel à Kyoto.
Le comble de la misère
Vivre dans la peur
Où aimeriez-vous vivre ?
Au nord de Bali ou au sud de Java
Votre passe-temps favori
Ecraser des couleurs sur une toile sans signification
La qualité que vous appréciez le plus chez un homme
La capacité à rendre les livres empruntés
La qualité que vous appréciez le plus chez une femme
La capacité à roter sur commande
Les noms que vous préférez
Sears & Roebuck.
Quelle est votre devise ?
«Quelle» est ma devise