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600 000 enfants meurent chaque année à cause de la pollution de l'air, alerte l'Organisation mondiale de la santé. Un chiffre alarmant de plus qui témoigne de l'urgente nécessité d'agir pour assurer l'avenir de la planète. Selon le nouveau rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), commandé lors de la COP21 et basé sur plus de 6 000 études scientifiques, il est encore possible d'atteindre l'objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. Comment ? Il faut arriver à instaurer une économie mondiale neutre en carbone d'ici au milieu du siècle, donc ne plus émettre dans l'air plus que ce que nous sommes en mesure de retirer. Nombre d'acteurs économiques s'activent. Zoom sur trois initiatives qui capturent et revalorisent le dioxyde de carbone.
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- Carbon Engineering, ou comment capturer du CO 2 pour en faire du carburant
Soustraire du CO 2 directement de l'air ambiant pour en faire une sorte de méthane de synthèse, voilà ce que propose la société canadienne Carbon Engineering, fondée par le physicien de Harvard David Keith et soutenue, notamment, par Bill Gates. L'idée est en quelque sorte celle d'un cercle vertueux où l'on aspirerait le CO 2 émis par les véhicules pour le leur « rendre » sous la forme de carburant. Pour y parvenir, l'entreprise utilise de gigantesques ventilateurs qui aspirent l'air afin de le mettre en contact avec un liquide capable d'absorber le CO 2 qu'il contient. Après quoi ce CO 2 est récupéré sous la forme de boulettes solides qui, chauffées et mélangées à de l'hydrogène, donnent un carburant liquide pouvant alimenter des voitures, des avions ou tout autre véhicule. Dans son démonstrateur de Squamish, en Colombie-Britannique, Carbon Engineering affirme actuellement capturer 1 tonne de carbone chaque jour et en tirer 2 barils d'un carburant coûtant environ 25 % de plus à produire que l'essence ordinaire, mais avec une empreinte carbone inférieure de 70 %.
- Climeworks, la start-up qui transforme le CO2 en cailloux
Dans la même veine que Carbon Engineering, Climeworks capture le dioxyde de carbone de l'air ambiant. Ses ventilateurs géants l'aspirent et le font passer par un filtre absorbant le CO2 – grâce à un agent chimique – et laissant sortir un air pur. Une fois saturée, l'éponge à carbone est ensuite portée à 100 °C afin d'obtenir un gaz presque exclusivement composé de dioxyde de carbone. L'entreprise fait ensuite deux utilisations du CO2 concentré. Une partie est revendue en fertilisant de plantes ou de fruits et légumes sous serre, en gazéifiant de boissons ou pour la fabrication d'agrocarburants. Mais la véritable trouvaille de la start-up zurichoise est dans la nouvelle technologie de stockage qu'elle développe en Islande : elle ajoute de l'eau au gaz obtenu après le passage dans le filtre puis l'enfouit 700 mètres sous terre. En réaction au contact des roches en basalte, le tout se transforme en pierres en moins de deux ans, devenant inoffensif pour l'homme et la planète. L'objectif : capter 1 % des émissions mondiales d'ici à 2025.
- Fermentalg, producteur de micro-algues pour purifier l'air
Et si les micro-algues pouvaient, elles aussi, piéger le dioxyde de carbone ? L'entreprise Fermentalg, basée à Libourne, en fait le pari. Elle cultive ces organismes végétaux photosynthétiques qui fixent le gaz carbonique présent dans l'air et transforment le CO2 en dioxygène grâce à la lumière extérieure et à des barres de diodes électroluminescentes. Ces algues agissent exactement comme le font les arbres, à une échelle bien plus importante car « un puits de carbone de 1 mètre cube d'eau fixe une quantité de CO2 supérieure à celle de 100 arbres », avaient expliqué ses concepteurs à Sciences et Avenir. Une tonne de CO2 pourrait être traitée par an avec un tel équipement. La cible : la pollution urbaine. En partenariat avec Suez, ce dispositif avait été testé dans le 14e arrondissement de Paris, où une colonne Morris avait été transformée en puits de carbone.
Comment croire à ces fadaises quand on prend pour référence nons pas des connaissances scientifiques réelles mais toujours la même source le GIEC. Le GIEC, est en rien un organe scientifique, mais le porte parole d'une idéologie qui est vraiment très loin de dire la vérité. Oui la température augmente depuis 15 000 ans, oui le niveau a lonté de 120 m en 15 000 ans, oui le phénomène que l'on a l'impression que les verts découvrent aujourd'hui va se poursuivre au moins un millénaire, à la vitesse actuelle qui est en constant ralentissement. L'industrie n'était pas née, l'augmentation de température est très loin d'être linéaire, régulière. Les facteurs qui régissent ce phénomènes sont très nombreux et le GIEC se garde bien d'en mentionner le moindre en dehors du CO2. Mais ce qui est grave c'est que les vrais scientifiques qui s'intéressent au phénomène depuis plus d'un siècle, n'ont encore jamais pu démontré que le CO2 intervient dans l'effet de serre. Le CO2, n'est pas un gaz polluant contrairement à l'idéologie verte. Le retirer le l'atmosphère, quelle hérésie, c'est priver les végétaux chlorophylliens de leur nourriture principale. C'est priver tous les animaux de cette matière organique que seuls les végétaux savent fabriquer et qui constitue la nourriture de base de toutes les chaines alimentaires. C'est priver l'homme de ce qui est un déchet pour les végétaux mais de ce qui est vital pour nous, l'oxygène que seuls les végétaux chlorophylliens libèrent dans l'atmosphère ou dans les océans. Faute de CO2 la photosynthèse n'atteint pas son rendement maximum, qui se situe autour de 1%. Si on insuffle du CO2 dans les serres ce n'est pas pour augmenter cet effet de serre, mais pour augmenter le rendement de la photosynthèse et la croissance de végétaux, donc augmenter la production. Tant que le GIEC n'invitera pas de scientifiques à ces COP, il ne sera pas crédible, il y a d'excellents chercheurs qui auraient beaucoup de choses à apprendre aux politiques.
... Bon c'est vrai que le thermodynamique est une science que personne n'aime vraiment avec des équations compliquées et basée sur des notions qui échappent au (bon) sens commun.
Mais, je vais quand même essayer.
La combustion des dérivés du pétrole, l'essence, le fioul ou le kérosène, tous produits que l'on peut représenter grossièrement par - (CH2) n- avec l'oxygène de l'air produit de l'énergie sous forme de chaleur, de l'eau et du CO2. On dit que la réaction est exothermique. Cette énergie dans un moteur thermique est transformée en énergie mécanique.
Donc, si à partir du CO2 vous voulez refaire de l'essence, il va falloir recombiner le CO2 avec de l'eau, réaction donc globalement endothermique, soit directement, soit indirectement en passant par l'hydrogène, et vous serez OBLIGE de fournir au système autant d'énergie qu'il en a cédé précédemment dans la combustion. Cette énergie peut être sous la forme que vous voulez, chaleur, électricité... Ainsi, et seulement ainsi vous referez du - (CH2) n-.
Si vous trouvez un moyen de faire autrement, et d'utiliser moins d'énergie pour refaire l'essence que l'essence vous en a donné pour faire tourner le moteur de votre voiture, BRAVO, vous venez d'inventer le moteur perpétuel et l'humanité reconnaissante vous érigera des statues !
Dans la nature, ce sont les plantes et les algues qui s'occupent de fabriquer des - (CH2) - à partir de CO2 et d'eau grâce à l'énergie fournie par le soleil.
Donc une solution pour rester "neutre" en carbone serait de brûler du bois dans nos moteurs de voiture, que l'on appellerait alors des locomotives, mais là, rappelez-vous, on est servi en particules fines : )
Faisons confiance à nos chercheurs