L’enquête d’Anne Poiret “Mon pays fabrique des armes” fait plus que briser l’omerta entourant la vente d’armements, elle révèle aussi l’ampleur du déni. Et c’est juste terrifiant.
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Publié le 28 octobre 2018 à 12h00
Mis à jour le 08 décembre 2020 à 01h13
« Trente millimètres, pile. » Avec sa règle, le maire de La Chapelle-Saint-Ursin mesure un étrange bibelot posé sur son bureau. Un objet promotionnel de la société Nexter, gros employeur de la commune. « C’est déjà une belle munition, apprécie le maire, c’est une munition de ce type qui a abattu un Boeing au-dessus de l’Ukraine. » Du beau travail. Réalisé sur un avion rempli de civils. « C’est des choses extrêmement dangereuses, admet le maire. Qui sont faites, justement, pour prévenir la guerre. C’est paradoxal. » En effet… Des armes qui empêchent de faire la guerre… « C’est comme le vaccin. Avec un vaccin, on s’inocule une maladie pour la
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