Un filtre dans les narines pour se protéger de la pollution

Delhi l'une des villes les plus polluée au monde ©Getty - 	Bloomberg Creative Photos
Delhi l'une des villes les plus polluée au monde ©Getty - Bloomberg Creative Photos
Delhi l'une des villes les plus polluée au monde ©Getty - Bloomberg Creative Photos
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Une startup indienne a créé des filtres nasaux pour se protéger contre la pollution de l’air.

Delhi est l’une des villes les plus polluées au monde, mais c’est aussi le berceau d’un petit dispositif qui pourrait révolutionner la façon dont les Indiens se protègent de la pollution de l’air. Cette innovation s’appelle le Nasofilters. Ses jeunes créateurs affirment que c’est le premier filtre à narine ayant la capacité de filtrer 90% des particules fines de moins de 2,5 micromètres de diamètre qui pénètrent dans les poumons.

Une histoire de copains

Cette société a été crée par trois copains de l’institut indien de Technologie de Dehli. L’un des fondateurs, Prateek Sharma, était particulièrement motivé car il a grandi en voyant sa mère souffrir de terribles crises d’asthme. Il était donc déterminé à trouver une solution pour l’aider à protéger ses poumons, mais aucun masque ne semblait convenir : ils étaient trop chers, inefficaces ou trop inconfortables.

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Des filtres collés à l'entrée des narines

Le Nasofilters est pratiquement invisible. En fait se sont deux filtres de quelques millimètres d’épaisseur un pour chaque narine qui sont disposés à l’entrée du nez. Les bords qui se collent aux narines sont transparents. C’est beaucoup plus discret que les masques que portent les cyclistes ou les japonais lorsqu’ils sont enrhumés . Et le fonctionnement est simple : les fibres du Nasofilters permettent une filtration à la surface lors d’une inspiration, puis le filtre relâche les particules accumulées à chaque expiration.

Un lancement au moment d'un pic de pollution

Prateek et son équipe ont bénéficié d’un  concours de circonstance. Ils ont lancé en effet leur produit en novembre 2017, c’est-à-dire quelques jours avant qu’une nappe de brouillard toxique recouvre la ville et batte des records de pollution. Ainsi dès sa mise sur le marché, très rapidement de grosses commandes en provenance des écoles, des hôpitaux et des entreprises sont tombées. 

10 roupies l'unité

Les filtres sont vendus 10 roupies l’unité, soit 12 centimes d’euros environ, un prix abordable pour une grande partie de la population. Il y a également eu beaucoup de demandes en provenance de l’étranger, notamment de l’Iran et du Vietnam.

Les explications d'Emma Stokking de l'agence Sparknews au micro d'Emmanuel Moreau

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