5 plantes qui vont nous aider à lutter contre les virus cet hiver

plantes pour lutter contre virus hiver
La phytothérapie constitue une arme de choix pour contrer les microbes et les virus. Liste non exhaustive des plantes qui stimulent nos défenses naturelles pour un hiver serein.

Les plantes sont depuis toujours utilisées pour prévenir et guérir certains maux. Et même si elles ne se substituent pas à un traitement prescrit par un médecin, elles peuvent, en complément, donner un coup de pouce à notre système immunitaire pour passer le cap de l'hiver.

Voici une liste (non exhaustive) des plantes les plus efficaces pour faire barrière aux virus (et éviter de se noyer sous une montagne de mouchoirs).

L’échinacée, star de l'immunité

Les racines de cette jolie fleur pourpre, utilisées de longue date en Amérique du Nord pour soigner les blessures, préviennent les affections de la saison froide, "surtout celles qui affectent les voies respiratoires supérieures", souligne le Dr Franck Gigon, médecin phytothérapeute, auteur de 50 plantes efficaces pour vous soigner (éd. de l’Opportun). Des chercheurs américains de l’université du Connecticut ont confirmé son efficacité pour prévenir le rhume.

En pratique : pour une protection optimale, prendre 2 comprimés d’extraits secs d’échinacée par jour, cinq jours par semaine durant un mois. Ou sous forme de suspension intégrale de plantes fraîches (10 ml par jour diluée dans de l’eau pendant 10 jours).

Le cyprès contre les microbes

Antiviral, il contient des tanins qui décongestionnent les muqueuses et évitent la prolifération des microbes. Dès que les virus circulent, on l’utilise associé à l’échinacée pour stimuler ses défenses immunitaires.

En pratique : optez pour des extraits plantes standardisées dont la teneur en principes actifs est garantie (une cuillerée à café 4 fois par jour, en cure de dix jours par mois). Ou Phytostandard de cyprès-échinacée, 2 comprimés par jour, quatre jours par semaine pendant un mois.

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L’argousier pour se rebooster

Partenaire idéal dès les premiers frimas, il dope le tonus, accroît la résistance au froid et accélère la fabrication des anticorps en raison de sa concentration élevée en flavonoïdes. Sa concentration en vitamine C est en outre cinq fois supérieure à celle du kiwi.

En pratique : pour passer entre les mailles du filet de la grippe, prenez-le sous forme d’extraits de bourgeons bio, qui concentrent toute l’énergie vitale de la future plante (15 gouttes le matin à avaler avec un peu d’eau).

Le romarin contre la fatigue

Ses sommités fleuries constituent une aide précieuse en période de fatigue. Il recèle en effet des huiles essentielles vitalisantes qui boostent l’immunité. "Son pouvoir anti-infectieux a été démontré sur différentes souches bactériennes", souligne le Dr Franck Gigon.

En pratique : pour un usage préventif, la décoction est bien adaptée : versez 30 g de sommités fleuries dans un litre d’eau frémissante, laissez infuser sur le feu pendant 5 minutes, puis 15 min hors du feu. Filtrez avant de boire. Une tasse avant chaque repas, tous les jours pendant un mois.

L’astragale pour stimuler les anticorps

Cette plante d’origine chinoise fait barrage aux virus en soutenant le système immunitaire grâce à sa forte concentration en saponines et en polysaccharides tonifiants. Des études ont notamment prouvé qu’elle augmente la formation des anticorps dans la muqueuse nasale des personnes sensibles aux refroidissements. Elle favorise aussi le bon fonctionnement des glandes surrénales, ce qui évite l’installation de la fatigue.

En pratique : faites une cure d’extraits standardisés de racines d’astragale pendant au moins 3 semaines. À associer avec de l’échinacée ou du cyprès pour une efficacité optimale.

Informations importantes

La médecine conventionnelle repose sur la prescription de médicaments dont lefficacité a été démontrée et validée scientifiquement par des essais cliniques dans les indications considérées. La phytothérapie ne s’appuie pas sur la médecine basée sur les preuves, mais sur la notion d’usage traditionnel. 

Pour des pathologies graves (cancer) ou chez les personnes à risque (nourrisson, enfant, personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques), la phytothérapie peut être utilisée en complément mais jamais en remplacement des médicaments prescrits par un médecin. L’arrêt de ces derniers au profit de traitements phytothérapeutiques pourrait interférer de façon préjudiciable sur l’évolution de ces pathologies. 

Au moindre symptôme et avant toute prise dun traitement, il est nécessaire de consulter un médecin inscrit au tableau du Conseil de l’ordre des médecins.

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