
La majorité des 36 clubs des première et deuxième divisions allemandes a rejeté par un vote l'introduction de la technologie sur la ligne de but, lors d'une réunion organisée, lundi 24 mars, à Francfort.
Seuls neuf clubs se sont exprimés en faveur de la technologie alors que 2/3 des voix était nécessaire pour l'adoption d'un des systèmes disponibles. « Jusqu'à nouvel ordre, ce sujet n'est plus d'actualité pour nous », a déclaré Reinhard Rauball, le président de la Ligue (DFL) et du club de Dortmund.
« C'est un vote démocratique qu'il faut accepter », a estimé pour sa part le directeur général de la DFL, Christian Seifert.
LE BUT FANTÔME DU LEVERKUSEN A PESÉ
Le recours à la technologie avait gagné des sympathisants en Allemagne au fil des décisions controversées en Bundesliga et particulièrement après le désormais célèbre « but fantôme » de l'attaquant de Leverkusen Stefan Kiessling contre Hoffenheim (2-1) le 18 octobre dernier en championnat. Le ballon était entré dans le but par l'extérieur par un trou dans le petit filet et l'arbitre l'avait accordé. La Fédération allemande (DFB) avait ensuite rejeté la réclamation de Hoffenheim.
Le patron de l'UEFA, Michel Platini, avait alors réitéré sa préférence au jugement humain pour les décisions arbitrales.
Le championnat anglais est actuellement le seul à avoir recours à la technologie, le système « Hawk Eye » qui fonctionne depuis plusieurs années sur le circuit de tennis. La FIFA a opté elle pour le système GoalControl-4D, qui repose sur l'utilisation de 14 caméras à haute vitesse installées dans le stade, sept pour chaque but, et qui permettent de suivre la position du ballon en trois dimensions.
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