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Les 10 plus belles salles du Louvre

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C’est le musée le plus fréquenté au monde. Beaux Arts s’est glissé à pas feutrés dans les plus belles salles du Louvre, ornées de décors peints et habitées de sculptures d’Occident, de Mésopotamie, d’Égypte ou de Grèce antique. Visite guidée en images, loin de son agitation habituelle.
La Grande Galerie avec, au premier plan, la réplique de la sculpture antique la </em>Diane de Versailles<em>
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La Grande Galerie avec, au premier plan, la réplique de la sculpture antique la Diane de Versailles

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La Grande Galerie, département des peintures italiennes, aile Denon

Plus grande salle du musée (460 mètres de long à l’origine – elle a perdu un tiers de sa longueur sous Napoléon III), c’est aussi l’une des plus fréquentées. Construite sous Henri IV à partir de 1595 pour relier les palais du Louvre et des Tuileries, c’est là que le petit Louis XIII chassait le renard. La voûte à l’éclairage zénithal date, elle, du début du XIXe siècle. La Grande Galerie abrite aujourd’hui la fabuleuse collection de peintures italiennes.

© Arnaud Chicurel / hemis.fr

Sarcophage de Tanethéréret, chanteuse d’Amon-Rê
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Sarcophage de Tanethéréret, chanteuse d’Amon-Rê, XXIe dynastie, 1069-945 av. J.-C.

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La salle des Sarcophages, département des Antiquités égyptiennes, aile Sully

Aménagée en 1997 dans le cadre du Grand Louvre, la salle des Sarcophages retrace 4 000 ans d’art et de rites funéraires égyptiens. Les collections d’antiquités égyptiennes du musée, dont les premiers éléments avaient été installés dans l’aile Charles X par Champollion, rassemblent aujourd’hui plus de 5 000 œuvres et font du musée le plus vaste ensemble du monde, avec le Metropolitan Museum de New York et le musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg.

Bois enduit peint • 189 x 55 cm • © Cecil Mathieu

Galerie d’Apollon
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Galerie d’Apollon

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La Galerie d’Apollon, aile Denon

Ce chef-d’œuvre de bois doré et de stuc, construit entre 1661 et 1663 par Louis Le Vau, préfigure la galerie des Glaces de Versailles. C’est d’ailleurs Charles Le Brun qui est aussi en charge, dès 1663, du décor consacré à la course du soleil. Apollon, dieu romain du soleil, donna à la galerie son nom. Quinze ans plus tard, le sculpteur préféra néanmoins se consacrer aux commandes du domaine royal. Il faudra attendre 1851 pour que soit confiée à Eugène Delacroix la tâche de compléter le travail inachevé et de réaliser l’immense composition centrale, Apollon vainqueur du serpent Python. La galerie a été restaurée en 2004 et abrite aujourd’hui une partie des diamants de la couronne.

© Arnaud Chicurel / hemis.fr

Vue des « taureaux androcéphales ailés » dans la cour Khorsabad
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Vue des « taureaux androcéphales ailés » dans la cour Khorsabad

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La cour Khorsabad, département des Antiquités orientales, aile Richelieu

Dans cette cour de l’aile Richelieu sont présentés les vestiges du palais que le roi Sargon II fit édifier à Khorsabad (Irak) en 706 av. J.-C. On y voit ces statues monumentales de « taureaux androcéphales ailés », êtres hybrides et surnaturels, à la fois homme, oiseau et taureau. Suivant la tradition mésopotamienne des animaux gardiens, ces taureaux divins ornaient par paire les portes du palais pour protéger ces espaces de passage.

© Martin Argyroglo

La Victoire de Samothrace
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La Victoire de Samothrace, vers 190 avant J.-C.

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La Victoire de Samothrace dans la perspective de l’escalier Daru, aile Denon

En 2013–2014, l’iconique Victoire de Samothrace de 5,57 mètres de haut (proue du bateau comprise) quittait provisoirement le sommet de l’escalier Daru, imaginé par Lefuel pour Napoléon III, pour être restaurée. Cette opération d’une durée d’un an a permis de rendre sa superbe à ce chef-d’œuvre de la sculpture grecque, après plus d’un siècle passé dans les courants d’air de l’aile Denon. Découverte à Samothrace en 1863 par Charles Champoiseau, vice-consul de France à Andrinople, la belle de 29 tonnes a été érigée dans le sanctuaire des Grands Dieux au début du 2e siècle av. J.-C., probablement pour commémorer une victoire navale.

Marbre gris de Lartos pour le bateau, marbre de Paros pour la statue • H. 328 cm • Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Philippe Fuzeau

Salle des Caryatides
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Salle des Caryatides

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La salle des Caryatides, aile Sully

Édifiée sur ordre d’Henri II et terminée en 1555, la salle d’origine disposait d’un plafond à caissons de bois orné de dorures, remplacé sous Louis XIII par la voûte en pierre actuelle. Elle doit son nom aux quatre figures féminines, les Caryatides, sculptées par Jean Goujon en 1550 pour soutenir la tribune des musiciens. Cette salle abrite aujourd’hui plus d’une quarantaine de sculptures d’époque romaine, échos aux originaux grecs aujourd’hui disparus. Entre le Silène portant Dionysos enfant et le Vase Borghèse, la Diane de Versailles (IIe siècle ap. J.-C.) domine la salle.

© Cecil Mathieu

La cour Visconti
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La cour Visconti

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La cour Visconti et les nouvelles salles du département des arts de l’Islam

Inaugurées en septembre 2012, les nouvelles salles du département des arts de l’Islam sont recouvertes d’un voile métallique couleur or, pensé par les architectes Rudy Ricciotti et Mario Bellini. Le contraste avec les façades restaurées des XVIIe et XVIIIe siècles qui l’entourent est saisissant. Un écrin à la hauteur d’une des plus riches collections d’art islamique au monde, dotée de plus de 14 000 objets, dont le Baptistère de Saint Louis (vers 1340, Syrie), la Pyxide du prince al-Mughira (968, Espagne), le Vase Barberini (1239–1260, Syrie), ou encore le Plat au paon (vers 1550, Turquie).

© Musée du Louvre, dist. RMN_GP / Philippe Ruault © Rudy Riccioti - Mario Bellini/ Musée du Louvre

Le décor du Palais de Darius
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Le décor du Palais de Darius

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Le décor du Palais de Darius, département des Antiquités orientales, aile Sully

Le département des Antiquités orientales abrite le fastueux décor polychrome du palais royal construit par Darius Ier à Suze (Iran) à la fin du VIe et au début du Ve siècle avant J.-C. L’immense chapiteau au centre de la salle provient d’une des 36 colonnes monumentales, hautes de plus de 21 mètres, qui soutenaient le plafond en bois de cèdre de la salle d’audience (Apadana en perse) du grand roi. Au fond et sur les côtés, la Grande Frise des archers s’inspire des décors en brique de Babylone. Ce défilé d’archers décorait probablement la porte principale du palais, au nord-est, et ses murs extérieurs.

© Martin Argyroglo

La cour Marly
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La cour Marly

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La cour Marly, département des Sculptures, aile Richelieu

À l’origine à l’air libre, la cour Marly a été recouverte d’une verrière dessinée par Ieoh Ming Pei, l’architecte de la Pyramide, lors des travaux d’aménagement de l’aile Richelieu en 1993. Y sont exposées les œuvres exécutées pour le parc du château royal de Marly, créé pour Louis XIV. On y retrouve les chefs-d’œuvre de la sculpture française des XVIIe et XVIIIe siècles, dont les chevaux de Marly, réalisés sous Louis XV.

© Arnaud Chicurel / hemis.fr

Vue du Grand Salon avec son ameublement typique du Second Empire, son grand lustre de 180 lumières et un canapé « borne » formant une jardinière
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Vue du Grand Salon avec son ameublement typique du Second Empire, son grand lustre de 180 lumières et un canapé « borne » formant une jardinière

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Les appartements Napoléon III, aile Richelieu

Témoignage exceptionnel des arts décoratifs sous le Second Empire, les appartements Napoléon III regroupent une impressionnante enfilade de salons officiels, dont le Grand Salon est le point d’orgue. Aménagé par l’architecte Hector Lefuel pour accueillir les réceptions du ministère d’État, son décor est caractéristique du goût de l’époque pour le luxe et le confort. Le peintre Charles-Raphaël Maréchal réalisa pour le plafond central La Réunion du Louvre et des Tuileries par Napoléon III, tandis que le décor sculpté est entrepris en 1859 par Adolphe Tranchant.

© Cecil Mathieu

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Musée du Louvre

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