Et si on modernisait la consigne ? L’entreprise Jean Bouteille a fait du vrac liquide son fer de lance. Elle propose des tireuses de vin, huile, lessive et de savon disponibles en magasin ainsi qu’un contenant consigné et réutilisable. Depuis 2017, elle a ainsi évité la production de 103 000 bouteilles. Et son partenariat avec Franprix devrait démocratiser davantage le concept.

Après le riz, les biscuits, les pâtes, voilà le vrac pour les produits liquides. C’est l’idée de Jean Bouteille. Cette startup installe des tireuses pour le vin, l’huile, le savon, la lessive dans les supermarchés. Elle propose également des bouteilles consignées réutilisables. Le but est de réduire l’impact environnemental de notre consommation.

Le concept est simple. Le consommateur achète un contenant Jean Bouteille à deux euros en magasin. Il s’agit soit d’une bouteille en verre pour le vin et l’huile, soit d’une bouteille en plastique recyclé pour le shampoing et la lessive. L’utilisateur peut ensuite réutiliser ces contenants indéfiniment grâce aux fontaines mises en place dans les magasins. Ou alors, il a la possibilité de les rendre en magasin où elles seront rachetées 1 euro l’unité. Jean Bouteille s’occupera de les laver pour les remettre dans le circuit du vrac liquide.

Et ce nouveau dispositif semble plutôt bien fonctionner. “Depuis 2017, nous avons évité la production de 103 000 bouteilles”, se réjouit Priscilla Soudani, commerciale chez Jean Bouteille. Après avoir débuté dans des enseignes spécialisées comme Biocoop, elle a signé l’année dernière un partenariat avec Franprix. En Île-de-France, 99 magasins de l’enseigne sont équipés du dispositif.

Sans emballage, jusqu’à 25 % d’économie 

“Notre ambition c’est que le vrac devienne le standard. Aujourd’hui, on a le réflexe du préemballé, demain on aimerait que ce soit celui du sans emballage”, insiste Priscilla Soudani. D’autant que Jean Bouteille a un argument choc, celui de la réduction du coût. Selon les produits, le consommateur peut économiser de 5 à 25 % par rapport au tarif moyen de la gamme.

La startup a choisi ne proposer à la vente que des produits bio. D’un vin à l’huile certifiés AB en passant par la lessive Ecocert. “On souhaite que le consommateur consomme simplement l’essentiel et du bon”, avance Priscilla Soudani. Prochaine étape pour l’entreprise, proposer de la bière bio. 

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