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Jeff Koons condamné pour le plagiat d’une publicité Naf-Naf

Le plasticien, sa société et le Centre Georges-Pompidou devront verser 135 000 euros au concepteur du visuel « Fait d’hiver ».

Le Monde avec AFP

Publié le 08 novembre 2018 à 16h18, modifié le 09 novembre 2018 à 06h38

Temps de Lecture 1 min.

L’œuvre de Jeff Koons « Fait d’hiver », vendue 3 millions d’euros en 2007, jugée plagiat de la publicité de la marque Naf-Naf.

Le tribunal de grande instance de Paris a condamné, jeudi 8 novembre, le plasticien américain Jeff Koons pour avoir contrefait une publicité pour les vêtements Naf-Naf représentant le fameux petit cochon de la marque.

L’artiste controversé, sa société Jeff Koons LLC et le Centre Georges-Pompidou, qui a exposé, en 2014, lors d’une rétrospective la sculpture en porcelaine du plasticien, ont notamment été condamnés à verser solidairement 135 000 euros de dommages et intérêts au publicitaire Franck Davidovici, concepteur du visuel « Fait d’hiver » pour Naf-Naf.

Présentée une première fois en 1988 dans une galerie new-yorkaise, la sculpture de Jeff Koons avait circulé dans le monde entier.

Franck Davidovici, publicitaire indépendant, avait découvert l’existence de cette œuvre dans un livre juste avant la rétrospective de 2014 et demandé en justice la saisie de l’exemplaire exposé, vendu environ 3 millions d’euros en 2007 chez Christie’s à New York, et faisant partie de la collection Prada. L’œuvre avait été retirée de l’exposition à la demande du prêteur.

Démarche « d’appropriation »

Alain Seban, alors président du Centre Pompidou, avait expliqué que l’artiste menait une démarche « d’appropriation ». Il avait rappelé que la question s’était posée pour d’autres œuvres de Jeff Koons, et notamment celles de la série Banality, dont fait partie « Fait d’hiver », « dont le principe même est de fonctionner à partir d’objets achetés dans le commerce ou d’images qui viennent de la publicité ou de magazines ».

Ce n’est pas la première fois que l’artiste est condamné pour plagiat. Le tribunal de grande instance de Paris avait notamment jugé, en mars 2017, qu’une œuvre de la série Banality, une sculpture en porcelaine intitulée Naked, était bien la contrefaçon d’un cliché du photographe français Jean-François Bauret. Il avait condamné Jeff Koons LLC et le Centre Pompidou à verser des dommages et intérêts aux ayants droit de l’auteur de la photographie.

Avant cela, Jeff Koons avait déjà été poursuivi à trois reprises pour plagiat et condamné par deux fois.

Le Monde avec AFP

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