Dans un récent post, Facebook tente de répondre à la problématique des contenus dangereux partagés sur sa plateforme, s’exprimant spécifiquement sur les posts en lien avec le terrorisme. Monika Bickert, responsable mondiale de la gestion des politiques, et Brian Fishman, responsable de la politique antiterroriste, ont tous deux collaboré afin d’apporter des éléments de réponse. Par conséquent, l’on apprend que Facebook a déjà supprimé plus de 14 millions de contenus liés au terrorisme depuis le début de l’année en cours.
Des chiffres difficiles à contextualiser
Selon Bickert et Fishman, la majorité de ces contenus a été partagée sur Facebook avant l’année 2018, tandis que certains étaient en ligne depuis des années. Si cela semble alarmant de prime abord, la plateforme précise qu’il se peut que ses contenus n’aient pas été vus durant tout ce temps, puisqu’il est presque impossible que les posts n’aient pas été signalés dans le cas où ils ont été consultés.
Facebook précise qu’il exploite plusieurs outils pour lutter contre ce type de contenus, dont des outils de détection automatisés qui sont sans cesse améliorés. Basé sur le machine learning, l’un de ces outils est désormais en mesure d’évaluer les messages pouvant soutenir des organisations telles que Daesh ou Al-Qaïda. De fait, ce dernier est en mesure d’attribuer un score à ce contenu afin d’aider l’équipe de modérateurs à prioriser ce qu’elle doit traiter rapidement. Les posts signalés par les utilisateurs restent ainsi en ligne moins longtemps : « 43 heures au premier trimestre 2018 [et] 18 heures au troisième trimestre 2018 ».
La plateforme met également en avant les partenariats qui lui permettent de lutter contre le contenu terroriste, évoquant le Global Internet Forum to Counter Terrorism (GIFCT), dont Microsoft, Twitter et YouTube font également partie.
Néanmoins, ces chiffres semblent difficiles à mettre dans leur contexte, précise TechCrunch. Difficile, donc, de savoir si 14 millions de contenus terroristes représentent beaucoup des posts mis en ligne sur le réseau social, ou si c’est une infime partie d’un plus large contenu que Facebook n’a pas encore éliminé. Plus globalement, la compagnie précise : « Les terroristes cherchent toujours à contourner notre détection et nous devons contrer de telles attaques en améliorant la technologie, la formation et les processus. Ces technologies s’améliorent et s’améliorent avec le temps, mais au cours de leur mise en œuvre initiale, ces améliorations peuvent ne pas fonctionner aussi rapidement qu’elles le feront à maturité ».
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