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Alimenté par des vents violents, le «Camp Fire», qui a démarré jeudi à une soixantaine de kilomètres au nord de Sacramento, était déjà le plus destructeur jamais enregistré en Californie, avec plus de 7100 habitations et entreprises détruites. La ville de Paradise, qui compte quelque 27 000 habitants, a été littéralement rayée de la carte, laissant la place à des paysages de désolation.
Entre deux et quatre milliards de dollars de dégât sur les biens assurés
Plus de 4500 pompiers continuaient à lutter lundi contre les foyers. Les flammes ont brûlé plus de 45 000 hectares de terrain et seuls 25% du sinistre sont sous contrôle, précisent les autorités américaines. Du côté de la météorologie, pas une goutte de pluie n'est attendue d'ici à la fin du mois.
Dans le sud de la Californie, le Woolsey Fire a emporté plus de 3600 hectares de terrain et seuls 20% sont sous contrôle. Toutefois, ce lundi, les habitants de West Hills (comté de Los Angeles) et de Bell Canyon (comté de Ventura) ont été invités à rentrer à leur domicile.
#WoolseyFire [update] Repopulation West Hills in the City of Los Angeles pic.twitter.com/9oM3OEuixd
— CAL FIRE (@CAL_FIRE) 13 novembre 2018
Les dégâts touchant des biens assurés sont estimés entre deux et quatre milliards de dollars, a indiqué la banque Morgan Stanley dans un document lundi.