Les trois immeubles vétustes écroulés à Marseille, 5 novembre 2018

Les trois immeubles vétustes écroulés à Marseille, 5 novembre 2018

afp.com/Emin AKYEL

Le drame de la rue d'Aubagne a engagé un vaste mouvement d'évacuation de logements à Marseille. Onze jours après les effondrements d'immeubles qui ont fait 8 morts dans cette rue du centre de la ville, 83 autres bâtiments ont été évacués, a fait savoir la mairie jeudi. Parmi eux, 46 immeubles de la rue d'Aubagne, mais également 37 bâtiments situés dans d'autres secteurs.

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Ce sont ainsi 834 personnes qui ont été évacuées, dont 694 sont hébergées par la mairie dans des hôtels de la ville en attendant de pouvoir être relogées. La majorité a dû être évacuée du quartier des Noailles, où les numéros 63 et 65 de la rue d'Aubagne, qui faisaient l'objet d'arrêté de péril, se sont subitement écroulés le 5 novembre dernier.

La mairie de Marseille perquisitionnée

Une enquête en cours vise à déterminer les causes exactes du drame et à établir d'éventuelles responsabilités dans l'effondrement de ces immeubles vétustes. Des perquisitions ont eu lieu ce vendredi chez les experts qui avaient examiné les immeubles quelques jours avant le drame, et jeudi chez les propriétaires des appartements du numéro 65. Le 63 était inhabité.

Les locataires de cette immeuble s'étaient plaints à plusieurs reprises auprès du syndic - chez qui des documents et ordinateurs ont déjà été saisis -, en décrivant des murs fissurés et des portes qui ne se fermaient plus.

Deux jours plus tôt, les enquêteurs de la police judiciaire avaient perquisitionné le siège du bailleur social Marseille Habitat, propriétaire du 63, ainsi que plusieurs services municipaux.

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