GRAND FORMAT. 8 inquiétantes images de l'impact humain sur la Terre
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Galerie Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) planche depuis ce mardi 25 mars sur un rapport sur l'état climatique de la Terre. Un document qui s'annonce alarmiste. Pourtant, dirigeants et citoyens du monde ne semblent pas prendre conscience de l'urgence qu'il y a à se pencher sur l'état de notre environnement. Zoom sur des images saisies depuis l'espace, qui viennent rappeler que l'activité humaine a bien un impact à l'échelle de la planète.
Le nord-est de la Chine noyé dans un épais brouillard de particules, sur une image satellite du 22 octobre 2013 fournie par la NOAA, l'agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère, et la NASA. La pollution atmosphérique a tué 7 millions de personnes en 2012 tous pays confondus, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). AFP PHOTO / NASA / NOAA
En 2010, après l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon de BP, plus de quatre millions de barils de brut se sont déversés dans le golfe du Mexique. Ci-dessus, la marée noire se déplaçant vers la Louisiane, sur une image capturée par l'instrument Modis, depuis le satellite Terra de la Nasa, le 17 mai 2010. AFP PHOTO/NASA
L'état de Rondonia, dans l'ouest du Brésil, est l'une des régions les plus déboisées de l'Amazonie. Cette image, capturée le 12 août 2007 par l'instrument Modis du satellite Terra de la Nasa, montre la forêt intacte, en vert foncé, tandis que les zones défrichées sont d'un brun roux (sol nu) ou vert clair (cultures, pâturages, ou, occasionnellement, forêt secondaire). NASA
A gauche, la mer d'Aral en 1989 ; à droite, le 22 septembre 2013, sur deux images satellite de la Nasa. Située entre le Kazakhstan, au nord, et l'Ouzbékistan, au sud, cette étendue d'eau salée fut autrefois l'un des quatre plus grands lacs au monde, avec une superficie de 68.000 kilomètres carrés. Cette dernière ne cesse de diminuer depuis les années 1960, après que les fleuves qui l'alimentaient ont été détournés pour des projets d'irrigation soviétiques. AFP PHOTO / NASA
Traînées de condensation créées par le trafic aérien sur la Bretagne, le 16 mai 2004. Le transport aérien contribue pour 3% aux émissions mondiales de CO2, un volume qui sera de quatre à six fois plus important d'ici à 2050 sans une action pour les limiter. NASA/SIPA
L'un des membres d'équipage à bord de la Station spatiale internationale (ISS) a, depuis l'espace, immortalisé cette image de Paris la nuit, le 7 avril 2013. Depuis le 1er juillet 2013, l'éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels et des vitrines de magasins est limité en France. Objectifs visés : faire baisser la consommation d'électricité, ainsi que la quantité de CO2 rejeté dans l'atmosphère, et réduire l'impact négatif sur les écosystèmes naturels. NASA/SIPA
Le trafic des navires dans le nord-est de l'océan Pacifique est visible depuis l'espace sur cette image de la Nasa datant de mars 2009. Le transport maritime est une source importante de pollution de l'air, et parmi les moins régulées, a averti l'Agence européenne pour l'environnement, dans un rapport publié en mars 2013. NASA/SIPA
Cette image générée par ordinateur a été diffusée en avril 2008 par l'Agence spatiale européenne (ESA). Elle représente les objets déployés en orbite terrestre basse. Leur taille a été exagérée, de façon à les rendre visibles sur l'illustration, mais leur nombre n'en est pas moins considérable. Conséquence de cette activité intense : plus de 23.000 débris de plus de 10 centimètres sont actuellement recensés autour de la Terre, dont la majorité sur les orbites basses utilisées par les satellites d'observation de la Terre ou l'ISS. L'heure de faire le ménage a sonné, estiment les experts. ESA/SIPA